Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Derniers Commentaires

Images Aléatoires

LoGoSSS

Mon logo (on dit merci Elle Sid) :


Et Les petits partenaires ^^ :

♥ Mai-Lynn ♥

 

yaoi.jpg
  Love, Sex, and Boys : Arrêt du blog, mais l'histoire continue sur mon blog !

 

Chapitre 10 de One More Night



OS : Je me souviens

Prochaine maj : Chapitre 8 de Peur de toi

 



Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne lecture !

Dimanche 5 juillet 7 05 /07 /Juil 20:24

Coucou mes p'tits lou !

Suite aux problèmes ocasionnés par la newsletter sur mon nouveau blog, je n'ai trouvé qu'une solution pour vous tenir informer des nouveaux articles :
http://mailynnyaoi.canalblog.com/

Je posterais un message dès qu'il y aura une nouveauté sur mon nouveau blog...Alors inscrivez vous à la newsletter de ce blog la ^^. ça fait beaucoup d'adresses à retenir et je m'en excuse, alors n'hésitez pas à me laisser un com si jamais vous avez une autre solution !

Je vous fait d'enormes bisous !

Par mai-lynn
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 19 juin 5 19 /06 /Juin 16:33

Hey mes petits lou !!

Le déménagement est terminé, enfin il ne me reste plus que les coms !

Du coup tous par ici
http://mailynn2.blog.jeuxvideo.com/ et inscrivez vous sur la newletter !

Gros bisous !

Par mai-lynn - Publié dans : ?
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mardi 16 juin 2 16 /06 /Juin 09:04

Hey mes petits lou !!!


http://mailynn2.blog.jeuxvideo.com/


il ne me reste plus beaucoup de chapitre à transférer, donc je vous donne l'adresse de mon nouveau blog ! le design est pas encore terminé hein mais je fais tout ça vite ^^. Si jamais l'envie vous prends à transferer mes coms lol, n'hésitez pas hihi.

Gros bisous mes petits lou ! et à bientôt !

Par mai-lynn - Publié dans : ?
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Jeudi 11 juin 4 11 /06 /Juin 22:43

??

Coucou mes petits lou !

Je tennais à vous avertir que je déménageais de blog. Je pense à vous et je sais que voir des filles a poils qui se foutent plein de truc n'importe où bah c'est pas super, c'est même dégeulasse et je supporte plus. La barre s'était beaucoup, apres ils nous mettent easy flirt, et maintenant les pub obsènes ça devient n'importe quoi. 
J'espère vraiment que vous me suivrez, je laisserais ce blog ouvert, mais je vais transferer les articles sur l'autre blog, peut-être même les coms si j'ai le courage ^^
Si vous avez des questions ou quoi que ce soit n'hésitez pas !

J'afficherais l'adresse bientôt, une fois que j'aurais mis tous les articles.

Je vous embrasse fort !

Par mai-lynn - Publié dans : ?
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Dimanche 24 mai 7 24 /05 /Mai 18:19
Et voila mes petits lou !

Je suis actuellement en vacances, alors je compte bien finir cette histoire avant de reprendre le boulot. Laissez moi vos avis, ça fait toujours plaisir de voir si l'histoire est toujours appréciée.

Bisous mes petits lou !

«  Cinq années passèrent. Cinq années, depuis le soir où Alexander m'avait quitté. Et l'on ne s'était plus jamais revus. J'avais eu beau tenter de le contacter, harceler Kayla pour qu'elle me dise où il se trouvait...Rien...Alexander était partit. Puis il y a un an, j'eu enfin des nouvelles. Il avait publier un livre qui était devenu un best-steller.

 

J'ai alors dévellopé une sorte d'obsession. J'achetais tous ses livres, toutes les cassettes, toutes les revus qui parlait d'alexander. Lorsqu'une emission passait à la télé, je la regardais, et je ne pouvais m'empecher de l'enregistrer. Lorsque je le voyais, mon coeur recommençait à battre comme il ne l'avait plus fait, et je me surprenais à sourire. En cinq années, je n'avais pas réussi à l'oublier, au contraire.

 

Je suis devenu courtier en bourse dans un grand centre d’affaire de New york, comme je l'avais espéré. J’aime mon métier, et pendant toutes ces années sans Alex, il m’a permis d’entrer dans une sorte de bulle, ou plus rien ne m’importait sauf les variables et les chiffres.

 

J’ai quitté notre appartement. Son ordeur était présente dans tous les recoins des pièces. J’ai cru devenir fou. Le téléphone qui sonnait, quelqu’un qui frappait ou même des bruits de pas dans le couloir me faisait sursauter. Je vivais dans l’attente de le voir revenir. Mais cela ne s’est jamais produit. Son odeur disparaissait au fur et à mesure que les jours passaient, se ressembmant inlassablement. Puis un jour, j’ai compris. J’ai compris qu’il ne reviendrait plus jamais. J’ai compris que je l’avais trahis et que je n’avais que ce que je méritais. J’avais été égoïste de vouloir le voir revenir. Tout était fini. Vraiment fini.

 

J’ai alors déménagé, mais je n’avais vécu seul auparavant. Très vite, la solitude s’est mise à m’angoisser, et quelqu’un d’autre est venu vivre avec moi. Mademoiselle, vous allez surement me traiter d’idiot, mais cette personne n’était autre que Kevin. Pendant toutes ces années, il est resté auprès de moi, essayant de me faire remonter la pente. Pendant ces cinq années, il ne s’est rien passé entre moi et lui. Rien. Car mon coeur et mon corps appartenait à Alexander, même s’il n’était plus là. Nous étions des colocataires et rien que ça.

 

Ayden et Kayla se sont mis ensemble, aussi invraisemblable que cela puisse paraître. Ils sont tombés amoureux plus ou moins grace à moi. Grace à ma “dépression”. Le monde entier avançait. Le monde entier était heureux. Alors que moi, je stagnais, et je restais malheureux.

 

Puis un jour, tout à changé. Ma routine du quotidien s’est vue basculer du tout au tout. Je me suis surpris à espérer et même à sourire. Grace à eux. Ayden et Kayla.

 

-          On va se marier, fit Ayden, dans un sourire, dans un mois, et Alex sera le témoin de Kayla.

 

Dans un mois. Un mois et je le reverrais apres cinq ans. Je voulais simplement le voir. Juste le regarder le temps d’une soirée. Juste voir s’il allait bien. Enfin c’est ce que je pensais à l’époque. Mais maintenant, je me rends compte que je voulais qu’il me voit. Qu’il voit comment j’allais mal. Qu’il ai pitié. Et ce que je voulais par dessus tout, s’était qu’il ne m’ait pas oublié.

 

Alors j’ai attendu. Attendu désèspérément que les jours passent aussi vite que possible. Je me suis acheté le plus beau des costumes, me suis fait la plus belle des coupes. Le mariage avait lieu dans une petite église assez eloigné de New york, puis le repas se ferait dans le club du père de Kayla.

 

Lorsque je suis arrivé, beaucoup d’invités étaient déja présents. Même ma famille que je n’avais pas vu depuis un moment se trouvait dans les premiers rangs. Ma relation avec eux ne s’étaient pas vraiment améliorée, mais ils avaient appris à faire avec, du moins lorsque toute la famille était réunie au grand complet. J’allais m’assoir près de mon grand frêre qui me fit un petit sourire. Mon estomac se contractait violement  et mes mains devenaient de plus en plus moites. Mon coeur que je croyais mort, réussucitait, et menaçait de sortir de ma poitrinne à tout moment. Ayden avait un énorme sourire aux lèvres en me regardant, puis, les lumières se tamisèrent et la marche nuptiale se mit en route. Dans un bond je me retournais, et c’est alors que je le vis.

 

Il n’avait pas changé en cinq années. Toujours aussi beau, toujours aussi élégant, toujours aussi parfait. Ses cheveux avaient encore poussés et quelques mêches ondulés tombaient sur ses yeux émeraudes. Il portait un costume  noir très chic, sûrement du prêt-à-porter italien. Une rose blanche dans la poste de sa veste se mariaient parfaitement avec la robe écru de sa partenaire, qui n’était autre que la soeur de Kayla. Un sourire s’affichait sur ses lèvres alors qu’il s’avançait vers mon cousin.  Puis son regard dériva sur le reste de la salle, pour se poser sur moi. Tout à coup, ses mains se crispèrent et il manqua un rytme dans la marche nuptial. La soeur de Kayla lui lança un regard noir, et lui donna un coup de coude, l’obligeant à détourner le regard.

 

Ils arrivèrent devant l’hotel et allèrent se plaçer sur le côté gauche de l’autel, regardant tous les invités, sauf moi. Je ressentis alors un pincement au coeur, et baissais mon regard. Alexander n’avait rien oublié. Je ne pouvais lui en vouloir...

 

La cérémonie se passa à merveille, Kayla était magnifique dans sa robe blanche et écru. Ils étaient heureux et c’était leur journée. L’heure qui suivit, nous nous retrouvâmes tous au club pour le repas. J’étais à la table des mariés, au côté d’Ayden, et comme par hasard, en face d’Alexander. Ce dernier était d’ailleurs en retard. Malgré moi, je gardais les yeux rivés sur la porte d’entrée.

 

-          Tu comptes allé lui parler ? Fit Kayla, posant sa main sur ma joue.

-          Je...Non...Non je ne pense pas

-          Tu sais...je suis certaine qu’il aimerait que tu y ailles, même pour échanger quelques banalitées.

-          Il ne savait pas que je viendrais n’est-ce pas.

 

Kayla se figea, et se mit à éviter mon regard. J’eu alors ma réponse.

 

-          C’est ta journée alors profite, et ne t’occupes pas de moi...Dis-je, dans un sourire qui sonnait faux.

 

Je partis alors aux toilettes essayant de me rafraichir. J’avais envie de pleurer. De rentrer chez moi, et de pleurer sous ma couette, comme au tout début. Pourtant je devais remettre cela à plus tard. Dans un soupire, je me mit droit et sortis. Et je le vis, près de la porte d’entrée. Mais mon regard ne resta pas obnubilé par lui comme je l’aurais pensé. Non , mon regard se posa sur la jeune femme près de lui. Elle était brune, les cheveux ondulés, tombant en cascade sur son visage fin. Elle avait le teint mat et de magnifiques yeux bleus perçants. Elle portait une robe très élégante, dans les tons pourpre. Mais ce qui m’hypnotisait le plus, c’était qu’elle était enceinte. La foule se mit alors à murmurer. La plupart devait être des fan d’Alexander. Les murmures des filles près de moi, me parvinrent sans que je ne le veuille vraiment.

 

-          J’ai lu dans un magasine qu’ils comptaient se marier !

-          Ça ne m’étonne pas, tu as vu ils vont bientôt avoir un enfant, il serait temps !

 

Mon coeur se brisa , à cet instant en milles morceaux. Marié ? Un enfant ? Mon regard s’ancra sur Alexander. Il était gay ! il ne pouvait pas se marier ! ni même avoir un enfant ! c’était impossible !

 

Pourtant, il y avait tous les signes. La main d’Alexander se trouvait sur la hanche de la jeune femme, tandis que l’autre se posait sur son ventre. Il riait, et l’embrassait. Comme un vrai couple.

 

-          Zach ! ça ne va pas ? Me fit Ayden, allant à ma rencontre.

-          Je...J’ai besoin de prendre l’air... Dis-je en essayant de sortir de la salle à toute vitesse

 

Ayden regarda dans la direction d’Alexander et comprit. Je l’entendis alors crier, mais je ne voulais plus m’arreter.

 

-          Attends Zach ! c’est pas ce que tu crois !

 

*

 

je trouvais alors un coin tranquille, près d’un rivière. Le père de Kayla avait vraiment bien aménager cet endroit. Dans un soupire je portais mon menton sur mes mains, et posait mon regard sur la petite rivière. Jamais je n’avais pensé qu’ Alexander puisse changer de sexualité, je ne lui avais même jamais posé la question...Peut-être aurais-je dû.

 

La lune clair apportait une touche de lumière à l’obscurité. Au loin, je pouvais entendre la musique et les rires des invités. C’était la journée d’Ayden et de Kayla, je n’avais pas le droit d’être triste. Alexander avait tourné la page. Il semblait vraiment heureux et allait bien. C’était ce que j’étais venu voir après tout. Alors pourquoi me sentais-je aussi triste ?

 

Dans un soupire plus que désespéré, je séchais les quelques larmes qui avaient coulés sur mes joues et me remettais debout, réajustant mon costume. Je me retournais alors, voulant rejoindre le reste des invités, mais je croisiais le regard étonné d’Alexander, une cigarette dans les mains.

 

-          Je...Désolé...Je vais partir...Soufflais-je, en baissant directement mon regard.

-          Non c’est bon...Je suis juste surpris de te trouver là. Répondit-il dans un petit sourire géné.

 

Sa voix...Depuis combien de temps rêvais-je de l’entendre à nouveau ? Il s’asseilla dans l’herbe, et mis sa cigarette entre ses lèvres, puis l’alluma avec son briquet. L’odeur de la fumé me vint tout de suite aux narines. Même si cela me dérangeait, je ne serais, pour rien au monde parti. Je vins m’assoir à ses côtés, gardant une certaine distance entre nous. Mon regard restait rivé sur la rivière alors que je sentais ses yeux fixés sur mon profil.

 

Il posa sa main sur sa nuque et je compris que je n’étais pas le seul à être stressé. Alexander avait beau avoir changé, il gardait certains gestes que je connaissais encore par coeur. Prenant mon courage , je decidais d’entamer une discution, qu’il nous faudrait bien avoir tôt ou tard.

 

-          Alors tu vas bientôt avoir un bébé...Soufflais-je dans un sourire qui sonnait faux.

 

Le visage d’Alexander s’illumina à la seconde, et un énorme sourire vint s’accrocher à ses lèvres.

 

-          C’est une petite fille, on pense l’appeler Louise. Dit-il, reprenant sa cigarette dans ses mains.

-          Elle est très jolie...Ta...Fiancée...

 

Je sentis Alexander se crisper, et tourner son regard vers moi.

 

-          Ma fiancé ? répéta-t’il, d’un air interrogateur.

-          Je...J’ai entendu que vous alliez vous marier dans pas longtemps...Répondis-je le rouge aux joues.

 

Il éclata de rire et passa sa main dans ses cheveux.

 

-          Je veux bien croire que certaines personnes croivent les ragots, mais toi, tu sais très bien de quel bord je suis...Dit-il dans un sourire.

-          Je...fis-je pennaud.

-          Mais il fallait que tu le demandes...Je comprends. Eva est un très bonne amie gay, et elle voulait un enfant alors nous avons fait une insémination artificielle.

 

Mon coeur se mit à battre plus fort et je craignais qu’il ne l’entende. Mon regard se posa à nouveau sur la rivière. Maintenant que j’avais eu ma réponse, le sentiment de bonheur qui m’avait envahit lorsque j’avais appris qu’Alexander venait au mariage, revint à la seconde.

 

-          Tu as l’air d’aller bien...Souffla-t’il, tirant sur sa cigarette.

-          Toi aussi...

 

Il me fit un petit sourire, mais je compris à la seconde qu’il sonnait faux. Non. Nous n’allions pas bien. La blessure était toujours là.

 

-          J’ai lu tout tes livres...Dis-je, essayant de changer de discution

-          Et comment tu les as trouvé ? Demanda-t’il, posant son regard sur moi.

-          Je te l’ai toujours dis, tu écris vraiment très bien, alors je ne pouvais que les adorer.

-          Merci...

 

Un nouveau silence s’installa, mais ce n’était pas un silence dérangeant, au contraire.

 

-          Et moi j’ai lu tous les articles où l’on parlait de toi. Fit-il, s’allongeant dans l’herbe et mettant sa cigarette dans sa bouche.

 

Je le regardais alors surpris.

 

-          Tu es devenu quelqu’un de très côté dans le monde des affaires, dit-il, en haussant les épaules.

 

Je lui rendis un faible sourire, assez perturbé par ce qu’il m’avouait. Etait-il aussi victime de l’obsession qui me torturait ? Cela m’étonnait. Quelques secondes passèrent sans qu’aucun de nous ne relançe la discution. Puis je lançais quelque chose qui me trottait dans la tête.

 

-          Quand as-tu commençé à fumer ? Demandais-je, me tournant vers lui.

-          Ça doit faire quatre ans...Mais j’essaye d’arrêter.

 

Il écrasa sa cigarette sur la semelle de sa chaussure et se leva.

 

-          Mais aujourd’hui c’était plus dur de résister...

 

Etais-ce moi ou y avait-il un sous-entendu dans sa phrase ?

 

-          Je suis content de t’avoir vu Zach...Souffla-t’il, avant de se retourner dans l’intention de partir.

-          Attends ! M’exclamais-je, me surprenant moi-même.

 

Il se retourna, étonné.

 

-          Est-ce que...On pourrait se revoir ? Fis-je hésitant.

-          C’est-à dire...Je ne reste qu’une semaine à New-york...Répondit-il, dans une grimaçe.

-          Ah...Tu dois être occupé...Dis-je, déçu.

 

Il me regarda quelques secondes, puis sortis une carte de sa poche, avant de me la tendre.

 

-          C’est mon numéro de portable, appelle moi, si tu veux allez boire un verre.

 

Et il partit. Comme ça. Nous avions fait un pas l’un vers l’autre. Mon coeur menaçait d’exploser dans ma poitrine tellement je me sentais heureux. Heureux et toujours désespérement amoureux de lui.”

Par mai-lynn - Publié dans : Peur De Toi
Ecrire un commentaire - Voir les 11 commentaires
Vendredi 15 mai 5 15 /05 /Mai 11:20
Attention ceci est la partie 2 ^^

 

– Moi...Non plus...


Des rougeurs apparurent sur ses joues et il regarda autour de lui, même s'il devait connaître cette chambre par cœur.


– Je...Allez bonne nuit ! Dit-il, s'avançant vers la porte.

– Bonne nuit Jonah. Répondis-je, mon habituel sourire charmeur sur mes lèvres.


Le rouge aux joues, Jonah sortit de ma chambre. J'enlevais mes affaires, grimaçant lorsque je devais bouger mon poignet. Demain, il faudrait que j'aille a tout prix prendre cet attelle. Je pris le bas de pyjama, et le mit, balançant le haut sur une chaise. Puis, dans un soupire de soulagement, j'allais m'allonger dans les draps frais. Il ne me fallut que quelques secondes pour m'endormir...


La nuit tombait doucement et mon père n'était toujours pas rentré...Ma mère non plus d'ailleurs. Depuis combien de temps était-elle partie ? Je ne comptais plus les jours à la fin. Assis, près de mes sœurs, je regardais un film. Ce soir papa, rentrerais encore saoul, comme tous les soirs maintenant.


Tu veux encore des chips Nath ? Demanda Katrina, le paquet entre les mains.

Non, j'ai plus faim. Répondis-je me recouvrant de la couverture.


Casé entre mes deux sœurs, Katrina dans une chemise de nuit beaucoup trop sexu pour son âge, Emily en survêtement et moi dans mon pyjama de gamins avec des extra-terrestres. Nous avions l'air idiots, mais pourtant ces soirées pyjama, je les attendais avec hâte.


Peu de temps après, notre père rentra en furie, claquant la porte comme à ses habitudes.


Nathaniel ! Hurla-t'il furieux.


Nous sursautâmes immédiatement, nous levant d'un bond.


Oui...Fis-je, timidement.


Ses yeux noirs se posèrent sur moi, et une grimace étira ses traits.


Les filles vous montez, et vous ne descendez surtout pas. Dit-il la voix rauque.

Pourquoi elles montent et pas moi ? Demandais-je, les sourcils froncés

MONTEZ ! Hurla-t'il, regardant mes sœurs.


Celles-ci sursautèrent et montèrent immédiatement. Je restais là, seul avec mon père totalement ivre. Il avança, de sa démarche maladroite, et me poussa violemment. Surpris, je poussais un cris avant de m'étaler sur le sol les larmes aux yeux.


Tu sais pourquoi maman est partie Nathaniel ? Demanda-t'il rageusement.

Elle est partie en vacances...Soufflais-je terrifié

Idiot ! Tu veux que je te confie un petit secret ?


Il s'approcha encore une fois, et attrapa mes cheveux, me forçant à me lever. Un cri s'échappa,et cette fois, mes larmes coulèrent.


Pourquoi tu fais ça ! Hurlais-je en colère.

Parce que c'est à cause de toi !


Sa main vint me gifler , et je tombais une nouvelle fois au sol, la lèvre en sang.


Elle ne t'a jamais voulu ! Pourquoi il a fallut que tu naisses !

Katrina ! M'écriais-je hurlant le visage en sang.


Cette fois se fut son poing que s'abattit sur mes côtes me coupant le souffle immédiatement.


C'est de ta faute ! Uniquement de ta faute ! Cria-t'il, me ruant de coups.


Je sentais mon corps se vider de toute énergie peu à peu. Mon cœur se brisait alors que mon père se déchainait. Je criais le nom de mes sœurs, mais aucunes d'elles ne vint...Me laissant moisir sur ce plancher froid toute la nuit...


Je me réveillais en sursaut, bougeant malencontreusement mon poignet. Un gémissement de douleur franchit mes lèvres. Je tournais alors la tête, sentant un présence près de moi. Je sursautais violemment en voyant Jonah, tapis dans le noir.


– Tu m'as fait peur ! M'écriais-je, le souffle coupé

– Désolé ! Fit-il gêné.


Je me tournais et mis sur le dos, les yeux au plafond. Depuis combien de temps n'avais-je pas rêvé de ça ? Ce rêve ne faisait que renforcer la rage que je ressentais contre mes sœurs. Voyant que Jonah ne partait pas, je le regardais, un sourire amusé.


– Tu veux dormir ici ? Demandais-je, sachant qu'il ne voudrait jamais.


Pourtant, contre toute attente il accepta, et se mit à côté de moi. Légèrement déboussolé, je le regardais sans bouger. Il s'allongea sur le dos, des rougeurs sur les joues. D'un côté, cela me faisait du bien de ne pas dormir seul après ce rêve. Je m'allongeais alors sur le côté le regardant quelque minutes. Fatigué, je commençais à m'endormir. Je sentis Jonah se mettre lui aussi sur le côté, et se rapprocha un peu de moi. Bercé par sa respiration, je m'endormis complètement.


Un claquement de porte nous réveillâmes en sursaut. Entendant des bruits de pas rapides dans l'escalier, je tournais la tête vers Jonah angoissé.


– Tim ? Soufflais-je, dans une grimace.


Il semblait encore plus stressé que moi à cet idée. Incapable de bouger, nous ne réagîmes pas lorsque la porte de la chambre s'ouvrit à la volé, libérant Emma. Un soupire de soulagement s'échapa de mes lèvres et je me rallongeais.


– Oh Oh Oh...Fit Emma souriante, quand tu me disais qu'il ne se passerait rien entre vous, je ne pensais pas que rien signifiait ça aussi...


Mes yeux s'ouvrirent de surprise, et je tournais la tête vers Jonah, rouge de honte.


– C'est pas ce que tu crois Emma ! Souffla Jonah, gêné.

– Non bien sûr que non, allez je vais t'attendre dans le salon.


Dans un sourire, elle sortit de la chambre laissant derrière elle une atmosphère plus que tendu. Jonah se leva, la main sur la nuque.


– Désolé...Rendors toi si tu veux. Me dit-il, sortant à toute vitesse.


J'éclatais alors de rire, et me rallongeais. J'étais tombé dans une maison de fou. Doucement, je me levais,et m'habillais, faisant une grimace à chaque mouvements. Je refis le lit comme je pus et descendis. Une bonne odeur de café dans l'air, je passais mon regard autour de moi, pour voir Emma assise sur une chaise de la salle à manger, un gros dossier dans les mains.


– Tu travailles tôt ! M'exclamais-je, regardant ma montre.

– Oui, nous avons une grosse vente demain après-midi, et Jonah et moi devions la travailler aujourd'hui. Répondit-elle dans un sourire

– Je suis désolé...Où est Jonah, je vais y aller.

– Il est partit à la pharmacie prendre tes médicaments, depuis quand vous sortez ensemble ?


Mes yeux s'ouvrirent de surprise devant cette question plus où moins indiscrète.


– On ne sort pas ensemble...Soufflais-je les sourcils froncés

– Non ? Mais vous couchez ensemble...Dit-il un sourire amusé aux lèvres

– On n'a pas couché ensemble Emma !

– Tim est au courant ?

– Non, et il ne faut pas qu'il le soit


Son sourire s'élargit alors :


– Mais si vous n'êtes que des amis, pourquoi il n'a pas le droit d'être au courant ? Demanda-t-elle, mesquine

– Tu connais Tim aussi bien que moi.

– Oui tu as raison, conclut-elle en haussant les épaules.


Je savais qu'elle me donnait raison juste parce que cette discussion la lassait. Elle reposa son nez dans ses documents comme si je n'étais pas là. Je me mis à regarder partout autour de moi, cherchant ma veste et mon ordonnance. Mon ordonnance...


– Il est parti où Jonah ? Demandais-je n'étant plus sûr de la réponse.

– Prendre tes médicaments, il a dit de faire comme chez toi. Répondit-elle dans un sourire.


Je lui fis un sourire géné puis allais dans la cuisine. J'avais une faim de loup et je comptais bien faire comme chez moi. J'ouvris le frigo et pris une bouteille de lait, puis attrapais le paquet de céréales qui était rangé sur une étagère. Un bol ainsi que des couverts trainaient près de l'évier, propre, et je les pris, me faisant un bol de céréales.


Une fois terminé, je retournais dans le salon et me posais sur le canapé regardant la télé. Un film d'action était commençai et je ne mis pas longtemps avant de m'y plonger.


La porte d'entrée quelque minutes plus tard me fit sortir de ma bulle et je me tournais vers Jonah, un sourire aux lèvres.


– J'aurais pû aller les chercher, merci beaucoup, dis-je le bol de céréales entre mes mains.

– C'est de ma faute, alors c'est la moindre des choses, fit il dans un sourire charmeur.


Son regard se posa sur Emma qui travaillais et une grimace étira ses lèvres.


– Il faudrait mieux que je parte, dis-je en me levant.

– Non ! S'écria brusquement Jonah.


Immédiatement des rougeurs vinrent parsemer ses joues, et il se mit à fuir mon regard. Touché, je m'approchais de lui, touchant sans que Emma ne le vois sa main.


– Tu dois travailler, tu as mon numéro, appelles-moi.


J'avais utiliser ma voix charmeuse, et après un sourire en coin, j'attrapais mon sac de médicament et m'en allais.


– Au revoir Emma ! M'écriais-je, avant d'ouvrir la porte.

– A bientôt Nath. Dit-il dans un sourire.


Je sortis alors de la maison et commençait à rentrer chez moi, un sourire accroché aux lèvres.


*

Je me réveillais, l'esprit encore fatigué. Après avoir pris quelques calmants, je m'étais allongé, et endormis à la seconde. Il était à présent 19 heures, et j'avais une forme d'enfer. Mon regard se porta sur mon portable que j'attrapais. Deux messages et un appel en absence. Le premier message et l'appel appartenait à Andy, me demandant si je voulais sortir ce soir. Ravi, je lui répondis immédiatement.


« Ok, j'arrive chez toi dans une heure, on peut aller en boite après. »


J'ouvris alors le deuxième message et mon sourire s'élargit en voyant le nom de Jonah s'afficher.


« Tu vas bien ? »


Un message simple qui affichait toute sa timidité clairement. Amis. Ce mot sonnait encore plus faux après cette nuit. Même s'il ne s'était rien passé, et même s'il m'avait repoussé, je me sentais encore plus proche de lui. Et cette proximité devenait de plus en plus attrayante. Mais le premier pas se ferait grâce à lui, ma tentative ayant échoué, je ne souhaitais pas retenter une autre expérience, ne serais-ce que pour mon poignet...


« Je vais bien, j'ai dormi toute l'après midi, le contre coups des calmants. Dormis, mais pas aussi bien que cette nuit ;) »


Mon message était osé, mais je l'imaginais déjà rougir devant, et un sourire triomphant s'afficha sur mes lèvres. Doucement, je reposais mon portable sur la table et allait prendre une douche. Puis, posant une serviette sur mes hanches, j'attrapais ma brosse à dent et me lavais les dents, puis j'allais chercher mon attelle et plaçais mon poignet dedans.


J'aillais ensuite m'habiller, regardant mon téléphone au passage. Un nouveau message de Jonah me fit tout arrêter, et je l'ouvris immédiatement.


« La maison est vide »


Mes sourcils se froncèrent, étais-ce une invitation ? Malheureusement, je venais de dire oui à Andy et décommandé maintenant n'était pas envisageable. Dans un soupire je lui répondis.


« Je serais bien venu prendre de la place, mais j'ai dis oui à un ami...Rejoins nous à la boite, la même que la dernière fois »


J'attendis sa réponse et celle-ci ne tarda pas.


« Je ne sais pas...Je verrais. »

« Si tu ne viens pas, je me pointerais chez toi à 4 heures du matin » répondis-je, dans un sourire.


Je finis ensuite de m'habiller, puis enfilait ma veste. Je pris mon portable et mon portefeuille. J'irais en bus chez Andy, je ne pouvais pas prendre ma moto avec mon attelle...


*

La soirée chez Andy se passa tranquillement. Une pizza, quelques bières et un film, tout d'une soirée entre amis. Mon portable dans ma poche, j'attendais désespérément un message de Jonah, mais ce dernier ne m'écrivit pas. Tanpis, j'irais le réveiller cette nuit.


Vers minuit, nous nous levâmes afin de nous rendre en boite de nuit. Andy paya le taxi, un peu ivre. Il ne faisait que parler, ce qui me fit éclater de rire plusieurs fois. Arrivé devant, Il soupira en voyant le monde qui faisait la queue, mais comme avec Jonah, nous passâmes sans même la faire.


La boite était bondé, comme aux habitude, si bien que moi et Andy eurent du mal à trouver une table. Andy alla chercher des boissons et je restais à la table, sortant mon portable de ma poche.


« Viens »


Un simple mot mais qui trahissait mon envie de le voir. J'étais bien avec Andy, mais je ne parlais pas aussi facilement qu'avec Jonah...Et puis...J'avais envie de ressentir ce quelque chose qui nous liais encore ce soir. A peine eus-je envoyer le texto, qu'une main se posa sur mon épaule. Un sourire aux lèvres, je déclarais :


– Tu vois, tu n'as pas mis longtemps avant d'avoir les boissons.


Je me retournais, pensant trouver Andy derrière moi, mais ces yeux bleus pétillant de malice n'appartenait qu'a une seule personne.


– Timothy...Soufflais-je surpris.

– Salut....Je peux t'offrir un verre ? Dit-il dans un sourire charmeur.

– Je suis pas seul désolé.


Le regard de Tim se durci, visiblement, il n'aimait pas ma réponse.


– On s'est séparé en mauvais terme...Je...Je ne t'ai pas expliquer pourquoi, déclara-t-il, crispé.

– Pas la peine de m'expliquer Tim, tu ne veux rien de fixe, j'ai compris. Le coupais-je, les bras croisés.


J'allais me retourner afin de rejoindre Andy, mais Tim me retint, me forçant à me retourner.


– Viens chez moi...Cette nuit, passes là avec moi. Fit-il déterminé.

– Qu'est ce que tu me racontes ! M'exclamais-je les sourcils froncés

– Juste cette nuit...C'était le pied nous deux, répliqua-t-il en s'approchant excessivement de moi.

– Mais ça va pas ! M'écriais-je le repoussant immédiatement. Je ne me suis pas fait plaqué comme un con pour retomber dans tes bras juste après !

– Tu ne m'aimes plus ?


Sa question était si soudaine que celle-ci me désarçonna. L'aimer. Je n'étais plus sur de mes sentiments...Je le sentis s'approcher de moi et effleurer mon cou à l'aide de ses lèvres, comme j'aimais qu'il me le fasse avant...Mais l'image de Jonah vint à mon esprit...Il était hors de question que je lui fasse ça. Immédiatement je le repoussais, plantant mon regard sérieux dans le sien.


– J'ai quelqu'un d'autre en tête Tim...


Sans un mot de plus, je lui tournais le dos. À lui, mais aussi à mes sentiments à son égard...

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Vendredi 15 mai 5 15 /05 /Mai 11:14
Depuis le temps ^^

Je restais là, à le regarder sans réagir. Ses mots résonnaient dans ma tête inlassablement. Réalisant peu à peu ce qu'il venait de me dire. Un sourire se dessina sur mes lèvres. J'avais déjà entendu cette phrase, mais jamais je n'avais ressenti ce sentiment d'euphorie qui me comprimait l'estomac. Je lui plaisais, cela semblait tellement invraisemblable après ces deux semaines passées. Je m'approchais alors de lui, voulant voir si ses dires étaient vrais. Mais au moment même où je m'approchait pour l'embrasser, celui-ci s'esquiva, allant chercher son verre. Je me retrouvais alors comme un idiot.


– Jonah, ce n'est pas vraiment le moment de me faire espérer s'il n'y a rien...Dis-je dans une grimace

– Le problème, c'est que tu sortais avec Tim...Et je ne peux pas faire ça à mon frère...Répondit-il, faiblement.


Il semblait de plus en plus stressé. Je restais là, silencieux, à l'écouter.


- Je pensais que ne plus te voir était mieux. Mais durant ces deux semaines, je n’ai fait que penser à toi, et… Et il a fallut que l’on se voit tout à l’heure et puis…


Plus il parlait, et plus son stress montait en flèche. Je ne voulais pas que ça dégénère ainsi, s'était inutile. Je posais alors ma main sur son épaule.


– Jonah, on n'est pas obligé de faire quelque chose...On peut essayer d'être ami pour commencer.


Amis. Je le voulais pourtant, mais ce mot sonnait faux pour moi. Il me plaisait, et plus je restais à ses côtés, plus il me plaisait encore plus. Pourtant, lorsqu'il m'offrit un sourire timide, je ne pu que lui adresser un sourire rassurant. Je me levais alors soudainement, c'était ce qui semblait le mieux pour nous. Même si nous le voulions, une relation plus qu'amicale était impossible à envisager vis-à-vis de Tim.


– Que dis-tu de boire quelques verres avec moi en cette sinistre après-midi ?


Jonah acquiesça, et j'allais dans la cuisine lui prendre un verre. Puis, je nous servais deux verres. Nous passâmes l'après midi à parler de tout et de rien, notamment de moi et de ma démission. Si ma journée avait mal commencé, elle semblait s'arranger. Me rappelant qu'il aimait les vinyles, je me levais et lui demandais de me suivre. Il s'assit sur le lit, et je sortis alors ma collection de 45 tours. Ceux-ci étaient classés dans de vieux cartons. J'avais toujours voulu me créer une étagère, mais avec le peu de temps dont je disposais, je n'avais jamais pu. Nous discutâmes pendant un long moment sur les différentes musiques que nous aimions, puis retournâmes sur le canapé, et c'est à ce moment là que je me rendis compte de l'heure.


– Tu restes pour diner ? Proposais-je, aimablement.

– Je...Oui, je vais juste annulé un rendez-vous. Me répondit-il dans un sourire crispé.

– Rien d'important ? M'inquiétais-je tout de même

– Non


Malgré le sourire qu'il venait de me faire, je pouvais comprendre qu'il me mentait. Mais une joie immense s'installa en moi. S'il déplaçait un grand rendez-vous pour moi, c'était car il voulait passer du temps avec moi. J'allais alors à la cuisine le laissant décommander. J'ouvris la porte de mon frigo pour y découvrir du poulet, des poivrons et de l'ail. Juste assez pour nous faire un poulet au curry. Je commençais tout juste la préparation alors que Jonah venait à mes côtés.


– Un poulet au curry ça te vas ? Demandais-je dans un sourire.

– Parfait, dit-il en regardant le plan de travail. De l'aide ?

– Avec plaisir.


Nous nous mîmes à préparer le repas ensemble, comme deux vrais amis. J'aimais cette complicité que nous développions peu à peu. Tim n'avait jamais aimé cuisiner avec moi, me disant que je me débrouillais bien tout seul. C'est vrai que j'adorais cuisiner, mais...Je ne savais pas comment expliquer cela, mais ce que je ressentais pour Jonah à cet instant, ce plaisir de faire quelque chose avec lui, j'aurais aimé le ressentir avec lui. Plus le temps passait, et plus je me demandais comment cet amour pour Tim était né. Nous étions si différent...Je ne me souvenais d'aucune vraie discussion entre lui et moi...La plupart de nos soirées se passaient soit en boite soit...C'est alors que la réalité me frappa d'un coup...A part nos sorties, Timothy et moi n'avions d'autre activités que le sexe...Ne m'étais-je pas trop précipité dans mes sentiments pour lui ? Mon cœur me criais que non pourtant lorsque je posais mes yeux sur Jonah et que je le sentais vibrer...J'avais l'impression d'avoir oublier Timothy...


Le repas enfin prêt, Jonah allait me chercher deux assiettes et je nous servi. Puis, nous nous rendîmes au salon pour manger. Les verres d'alcool s'enchainaient sans vraiment que je n'en prenne conscience. J'avais envie de me vider la tête, avec n'importe quoi. Nous finîmes de manger dans une ambiance encore plus détendue qu'au début et quelque peu joyeuse. La vaisselle fut remise à plus tard, et alors que nous nous remettions dans le canapé, je remarquais, que lui aussi avait pas mal bu, et déclarais :


– Tu veux dormir ici ?


Je vis alors les yeux de Jonah s'ouvrir sur la surprise, constatant qu'il y avait un malentendu, je rectifiais.


– Je te laisse mon lit, je dormirais sur le canapé. Avec tout ce que tu as bu, tu ne peux pas rentrer chez toi en voiture, et c’est inutile de payer un taxi.

– Merci, c’est gentil. Répondit-il mal à l’aise, rougissant de plus bel.


Je tournais mon regard vers lui et voulu ajouter une bêtise, mais le regard qu'il me tendait était si pénétrant qu'il me faisait frissonner. Je n'avais jamais remarquer les touches de marrons qui parsemaient ses prunelles, se mélangeant avec le vert émeraude. Ils étaient magnifique, comment avait-il fait pour rester seul encore aujourd'hui ? Je vis son regard dériver sur mes lèvres. Le mot « Amis » semblait bien éloigné. Un sourire étira mes lèvres alors qu'il se redressa vivement pour se servir un verre et m'en tendre un. Je le pris et me levais, lui proposant de regarder un DVD.


Je savais qu'il y avait des limites entre nous, pourtant, je n'avais pas rêver. C'était lui qui m'avait dit que je lui plaisait, c'était lui qui regardait mes lèvres comme si il était tenté...


– Je n'ai pas beaucoup de DVD, mais peut-être que tu trouveras un film qui te plais, dis-je, en lui tendant une pile de film.


Il les passa en revu, et en choisis un.


– Tiens, celui-là je l'ai vu au cinéma il y a un an, ça me tente bien de le revoir. Dit-il dans ses souvenirs. « Into the wild », le personnage principal qui part comme ça de chez lui et de son confort c'est...

– Je croyais que tu trouvais absurde de partir juste avec un sac à dos, le coupais-je, surpris


Il ne répondis rien, me tendant le DVD. Je sus que le sujet était clos. J'allais le mettre en route, puis éteignis la lumière et allumais de plus petite, donnant volontairement une atmosphère romantique à la pièce. Je ne sais pas si c'était l'alcool ou moi, surement les deux, mais...J'avais envie de lui... Je m'assis alors sur le canapé, minimisant au maximum la distance entre nous. Je me servis un dernier verre et lui en rajoutais dans le sien, puis je me calais regardant le film.


Je ne cessais de frôler sa main, comme pour le tenter encore plus. Je guettais du coin de l'œil la moindre de ses réaction, et dans un sourire je constatais, qu'il ne faisait rien pour m'arrêter. Nous parlions peu, juste pour parler de certaines scènes. Je constatais qu'il me lançais certaine œillades, et plus le temps passait et plus il fixait. Je fis semblais de ne rien voir même si je sentais mon excitation monter de plus en plus.


Il me regarda une énième fois et je ne pu y résister. Je tournais vivement la tête, croisant son regard gêné. Cette fois, je ne regardais pas sa beauté, j'étais envouté par ce qu'il dégageait. Pour lui, tout comme moi, ce qui allait suivre était inévitable. Je ne résistais pas, et l'attirais à moi, emprisonnant ses lèvres. Il répondit étonnement vite et ne me refusa pas lorsque je basculais sur lui, montant à califourchon sur ses genoux. Mes doigts vinrent s'entremêler dans sa chevelure, et je réclamais l'entrée à sa bouche, qu'il m'offrit sans aucune hésitation. Un baiser magique et tellement enivrant. Cette sensation d'excitation et d'euphorie traversa tout mon corps. L'alcool nous aidant, je collais mon bassin au sien, luttant pour ne pas gémir tellement je me sentais excité. Mes mains le caressait, lui arrachant quelques soupires de plaisir, mon dieu, qu'est-ce que j'avais envie de lui ! Ma main alla chercher le contact de sa peau, désireuse d'aller plus loin. Mais au moment même où ma main se posait sur sa hanche, Jonah sembla revenir à la réalité, et me repoussa violemment, surpris, je tombais sur le sol, ma main tapant contre la table basse. Dans cri, je me retrouvais au sol, la main rabattu contre ma poitrine.


– Nath ! Je suis désolé ! S'écria-t-il, en se levant, ça va ? Je ne t'ai pas fait mal ?


Je pris mon courage à deux mains, ou plutôt comme je pu et me redressais, me mordant la lèvre sous la douleur.


– Je crois qu'il va falloir aller à l'hôpital...Déclarais-je sérieux.


Jonah se précipita sur son portable et appela un taxi. Je réussis à m'assoir sur mon canapé, tenant mon poignet, laissant la douleur se propager dans mon corps.


– Il arrive dans cinq minutes, le temps de descendre.


Je me levais avec difficulté et mit ma veste lorsqu'il me la tendit. Il s'en voulait, ça se sentait, mais je lui en voulais encore plus. J'étais idiot, je savais que ce n'était pas sa faute mais...Pourquoi a-t-il fallut qu'il arrête cet échange ? Et de cette façon ? Pas un mot ne sortit de mes lèvres, trop concentré sur la douleur. Il ferma à ma place et nous descendîmes en bas. Le taxi arriva en même temps que nous à mon plus grand soulagement. Le trajet fut rapide, et Jonah régla pour moi. Le peu de monde en attente me permis d'avoir des soins tout de suite.


Un médecin d'une quarantaine d'année, examina mon poignet, les sourcils froncés.


– Il n'y aucune fracture, mais j'aimerais faire une radio pour en être sur. Dit-il, en se levant.


J'acquiesçais et une infirmière vint me chercher, me donnant par la même occasion des calmants. Une fois les clichés prit, le médecin les examina, et fini par établir un diagnostique : une grosse foulure. Le médecin me prescrit quelques calmants ainsi qu'une atèle que je devais mettre le plus tôt possible. L'infirmière me passe de la pommade puis me fit un bandage. La douleur diminuant grâce aux anti douleur, j'allais retrouver Jonah qui patientait en salle d'attente. Ce dernier se leva aussitôt lorsqu'il me vit arriver.


– Nath ? Ça va ? Tu n'as rien de grave ? Me demanda-t'il, inquiet.

– Un poignet foulé...Je ne savais pas que c'était si dangereux de t'embrasser Jonah...Répliquais-je agacé


Je me dirigeais alors vers la sortie. Je ne savais pas vraiment d'où me venait cette animosité, mais une chose était sûre, cette journée était vraiment pourrie. J'allais m'assoir sur un banc, fermant les yeux, las. Je sentis Jonah s'assoir près de moi, s'en voulant atrocement.


– Je...Est-ce que tu as mal ? Me demanda-t'il timidement.

– Non, on m'a mis de l'anti-inflamatoire et on m'a donné des anti douleur, déclarais-je, minimisant les faits, ça va mieux, c'est supportable.


Pourquoi m'avait-il repousser aussi vivement ? Je m'en voulais d'avoir céder à mes pulsions comme ça. Jonah n'était visiblement pas prêt. Tout semblait différent dans mon studio, Il n'était plus le frère de Tim, et moi son ex, nous étions deux hommes ayant envie l'un de l'autre. Pourquoi n'étions nous pas seulement ça ?


– Je suis sincèrement désolé Nath, dit-il, d'une petite voix

– Tu regrettes c’est ça ? Tu vas dire que c’est une erreur, qu’on a tous les deux trop bu… Oui la faute de l’alcool hein, répliquais-je tristement.

– On ne peut pas...Souffla-t'il, sur le même ton

– C'est ton frère c'est ça hein ?


Je me tournais alors vers lui, cherchant son regard pour y décelé de la crante et de l'amertume.


– Tu n’as jamais fait quelque chose pour toi-même, sans te préoccuper du bien être de ton frère ? Tu ne penses jamais uniquement à ton bonheur Jonah ? Soit un peu égoïste de temps en temps !


Je lui donnais le fond de ma pensée. Pourquoi ne pouvait-il pas être aussi égoïste que son frère ? Son regard se voilà et il hésita avant de me répondre. Il prit une profonde inspiration, mais celle-ci ne l'aida pas.


– Tu sais Nath, tu ne m’aurais jamais embrassé comme ça si tu me connaissais mieux… Je suis loin d’être celui qui tu crois. Je…


Sa voix se coupa et il baissa la tête. Ce n'était pas à cause de mon frère s'il m'avait rejeté...Non...C'était une peur bien plus grande et plus ancrée en lui. Je me senti soudainement très idiot d'avoir réagit de cette façon.


– Un passé reste un passé Jonah. Dis-je, sérieusement, tu me plais maintenant dans le présent… Pas dans le passé.


S'il y avait bien une chose que je savais c'était que je ne devais pas juger les gens sur leur passé, j'étais bien la preuve même. J'avais été battu mais j'avais tout fait pour remonter la pente...Quoi que Jonah aie pu faire, j'étais certain que c'était par pure nécessitée, et non par choix. Mais il resta sourd à ce que je lui disais, continuant à parler comme s'il en avait besoin.


– J’ai fais des choses que personne ne sait Nath… Même mon petit frère, ma seule famille, l’ignore…


Son regard se voilà, à voir son visage crispé, je pouvais deviner qu'il revivait ce qu'il s'était passé. Mon coeur se brisa a cet instant, comment un homme comme lui pouvait être aussi torturé ? La vie était vraiment mal faite, elle lui avait fait subir beaucoup trop de choses.


– Jonah...Soufflais-je tristement


Le regard dans le vague, il semblait totalement déconnecté de la réalité. Je restais le regarder, les sourcils froncés. Il semblait si désemparé que cela me faisait mal au coeur. Je répétais une nouvelle fois son nom, mais il ne m'entendit pas. Je vis alors les larmes couler sur ses joues et je compris que c'était beaucoup trop grave. Prenant peur, je me mettais accroupi devant lui.


– Jonah ! Criais-je tentant de le raisonner.


Il revint alors à la réalité, le regard bercé de larme. Je ne résistais pas, et passais mes bras autour de mon cou, le serrant fort. Je ne savais pas quoi faire pour apaiser sa détresse. Je voulais qu'il sache que j'étais là, s'il avait besoin de moi.


- Un jour, tu me raconteras, et je te promets sur ma vie entière que je ne porterais pas de jugement comme toi tu as fait. Repose-toi un peu sur moi Jonah… Devient égoïste… Pour moi.


Je le sentis se crisper, mais cette sensation ne dura pas longtemps. Jonah me serra alors encore plus fort plongeant sa tête dans mon cou. Il pleurait. Tout sa souffrance s'évacuait avec douleur, mais je restais là, près de lui. Il semblait tellement fragile que je pris la décision de rester son ami. Si c'était ça qu'il voulait, je ravalerais ce que je ressentais pour lui, juste pour qu'il se sente un peu mieux.


– Je suis désolé Jonah...Soufflais-je tristement.

– Ce n'est pas de ta faute.


Nous restèrent un moment dans les bras l'un de l'autre, jusqu'à ce que Jonah se sente un peu mieux. Cela me faisait bizarre de le prendre dans mes bras, et de me dire qu'il n'y aurait surement plus jamais rien entre nous. Je ne voulais pas risquer ma vie...A cette pensée, j'éclatais de rire, me rendant compte que ce qu'il y avait eu était vraiment comique. Jonah me regarda alors suspicieusement, mais j'inventais une excuse. Nous nous mîmes à marcher sans vraiment savoir où aller, profitant de l'éclat de la lune, puis, lorsque le froid commençait à être dérangeant, je décidais de rentrer, voulant dormir afin d'oublier la douleur de ma main.


– Je vais rentrer, je commence vraiment à fatiguer, dis-je, en baillant.

– Tu veux venir chez moi ? Me demanda-t-il vivement.


Je le regardais alors surpris, puis un sourire en coin étira mes lèvres.


– Écoutes jonah, n'essayes pas de te faire pardonner, ce n'est pas grave ! Dis-je en montrant ma main bandée.

– Non..Je...Enfin tu ne trouveras pas de taxi a cette heure-ci, et...J'habite à cinq minutes, même pas. Dit-il des rougeurs aux joues.


Je lui fit alors un sourire et acquiesçais. Il se retourna, gêné, et me conduisis jusqu'à chez lui, silencieusement. Nous arrivâmes bien vite dans sa demeure, et Jonah alluma tout. Je m'assaillais sur le sofa marron, un soupire éreinté franchit mes lèvres.


– Tu veux boire quelque chose ? Demanda Jonah, mal à l'aise.

– Je crois que j'ai déjà beaucoup trop bu, dis-je dans un sourire.

– Tu dois être fatigué, bouge pas, je vais aller faire ton lit !


Il partit aussitôt, et je posais ma tête sur le dossier du canapé. Me paupières se fermèrent aussitôt et s'en m'en rendre compte, je m'endormis.


Jonah vint me réveiller quelques minutes après, me disant que le lit était prêt. Immédiatement je me levais, m'excusant de mettre endormit. Il me conduisit dans une chambre bleu, très masculine.


– C'était la chambre de Tim ? Demandais-je regardant autour de moi

– Non...ça ne fait qu'un an que j'ai cette maison, Tim a pris un appartement à la même époque.

– Vous viviez où avant ?

– Dans un appartement, plus proche du centre.


Je regardais alors le pyjama qu'il avait laissé en mon intention.


– Je vais te laisser te coucher...Tu travailles demain ?

– Non, répondis-je dans un sourire

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 3 mai 7 03 /05 /Mai 22:47
Cela faisait un moment que je l'avais écris, mais avec tous mes dossiers à faire, je n'avais pas eu le temps de le coriger, biensûr, comme d'hab il reste des petites fautes ^^. j'espère que vous allez bien mes ptits lou !

La prochaine Maj sera pour dans deux semaines je pense, les exams arrivent :s:s

Ce sera encore pour Peur de toi, étant donné qu'il ne me reste que trois ou quatre chapitre, peut-être moins ^^
Bisouuuu

Une semaine passa. Une semaine durant laquelle, je passais tout mon temps avec Alexander, délaissant mes études. Ce matin là, le réveil sonnait pour la troisième fois, et je n'étais toujours pas décidé à laisser mon amant partir.

- Zach, je peux pas rater encore un autre jour...Murmura-t'il serrant mon épaule de sa main.
- Juste un...S'il te plait...Soufflais-je, laissant mon souffle chatouiller son bas ventre.


Lorsque je posais mes lèvres sur la bosse de son caleçon, Alexander se releva d'un coup, inversant nos positions. Un large sourire étira mes lèvres alors que j'avais une fois de plus gagné, mais je me trompais. Alex s'abaissa et embrassa mes lèvres chastement.

- Aujourd'hui, nous allons allés en cours, et je te promets que ce soir...Dès qu'on rentrera...


Sa main descendit le long de mon ventre, pour atterir sur mon erection, cachée sous mon pijama.

- Je me met en devoir de faire grimper au rideau...Toute la nuit...Fit-il, embrassant la coinissure de mes lèvres.
- Mais ce soir, on a l'anniversaire de Kayla...Soupirais-je, dans une moue.
- On trouvera un moyen de partir plus tôt !


Il me tira la langue et voulu s'échaper, mais je le retins lorsqu'il se mit assis sur le lit. Mes bras encerclèrent son cou et je collais mon torse contre son dos, embrassant son cou.

- Ou alors...Dis-je, lechant le lobe de son oreille, tu peux me faire grimper au rideau toute la journée...Puis nous irons chez Kayla...Et ensuite on remets ça !


Alexander éclata de rire et déposa un smack suivit d'un « non » amusé. Vaincu, je le laissais se lever et aller se préparer.


**


J’allais en cours, tout comme Alexander, mais la peur au ventre. Peur de voir Kevin. Peur de ses questions. Je ne voulais pas qu’il apprenne ce qu’il s’était passé. Pour moi, tout était oublié. Mais encore une fois, je me trompais.


Je trouvais Kevin, comme à son habitude, assis devant l’ordinateur près du mien. Un sourire charmeur étira ses lèvres en me voyant, et je m’obligeais à fuir son regard. Nous étions Vendredi, et j’étais certain qu’il pensait déjà à la soirée que nous devions passer ensemble. Je m’assis dans un léger soupire et démarais l’ordinateur, essayant tant bien que mal de ne pas penser au regard scrutateur de Kevin sur moi.

- Tu étais malade ? me demanda-t-il, après quelques minutes de réflexion.
- Non, j’ai voulu passer un peu de temps avec Alex. Répondis-je, lui accordant un bref regard.


Kevin bougea sur sa chaise, mais ne continua pas la conversation. Le professeur arriva, et nous donna divers exercices à faire. Je m’y plongeais directement, voulant faire passer l’heure assez vite. Mais au bout d’une demi-heure, ma concentration s’échappa, et je m’accordais quelques minutes de pause. Mon regard se posa alors discrètement sur Kevin, les yeux rivés sur l’écran de l’ordinateur. Une de ses mèches ne cessait de l’embêter. Ses doigts fins la remettaient souvent en place, mais rien n’y faisait, elle voulait s’échapper. Sa peau pâle avait légèrement bronzée sous le soleil du début de printemps, ne gâchant en rien sa beauté mystérieuse.


Je secouais ma tête violement, chassant ces pensées comme je le pouvais. Dans un brusque soupire, je me replongeais dans mes exercices. Mais la voix de Kevin ne tarda pas à me déconcentrer à nouveau.

- Je passe te chercher à quelle heure ce soir ? me demanda-t-il, vivement.
- Je ne peux pas ce soir…Répondis-je hésitant
- Ah oui, tu as l’anniversaire de ton amie…On remet ça à vendredi prochain alors…


Il commença à ranger ses affaires, la fin du cours étant proche. Dans un soupire, je l’arrêtais, m’obligeant à soutenir son regard.

- Non…Je…C’est fini…Il n’y aura plus de vendredi…Balbutiais-je, timidement.


Les sourcils de Kevin se fronçèrent, avant de se détendre, un sourire amusé aux lèvres.

- Je me demandais combien de temps ton copain allait tenir…Dit-il, rigolant légèrement.
- Ce n’est pas lui…C’est moi…


Cette fois, il faillit faire tomber le cahier qu’il avait en main, et la sonnerie se fit entendre. Rapidement, je pris mes affaires, et sortis de la classe en hâte. Mais s’était idiot de vouloir échapper à Kevin comme ça. Je sentis une prise autour de mon bras, et je n’eu pas le temps de réagir que je me fis trainer de force dans un couloir désert. Les yeux bleus de Kevin étaient glaçiales. Il était énervé.

- Et je peux savoir pourquoi ? Demanda-t’il, d’une voix étonnement calme.
- Je…J’en ai marre…j’ai plus besoin de ça maintenant…
- Pourtant tu semblais t’amuser la semaine derniere…alors que tu me caressais tout en dansant.


Sa voix avait changé de ton, et je pris soudainement peur.

- Il y a un problème ?


Je tournais la tête en entendant la voix d’Ayden. Kevin en fit de même, et tenta de se calmer aussitôt.

- Non, aucun, dit-il la voix froide.


Il me lança un regard énervé, et partit, passant près d’Ayden sans un mot. Un soupire franchit le barrage de mes lèvres et je rangeais mes cahiers dans mon sac.

- Merci, soufflais-je à mon cousin en remettant mon sac sur mon dos.
- Qu’est-ce qui se passe avec lui ? Je croyais que vous étiez amis ? Demanda Aydan, passant une main dans ses cheveux.
- C'est rien.


Ma main se serra un peu plus sur la lanière de mon sac. Je n'aimais pas lorsque mon cousin

me posais des questions. Il avait le don de lire en moi comme dans un livre ouvert, ce qui me

révulsait. Pourtant aujourd'hui, il ne poursuivit pas son interrogatoire, et se contenta d'un conseil. Un conseil qui me fit froid dans le dos.

- J'espère que tu ne fais pas de conneries...


Je le suivis sans rien répondre. Mais que pouvais-je dire ? A l'époque, tout me semblait normal, je pensais ne rien avoir à me reprocher. C'est dans ces moments là que je me rends compte que j'étais vraiment aveugle. Et que tout le monde avait deviné, même Alexander.


**

- Tu lui as acheté quoi ? Demandais-je, le cadeau de Kayla entre mes mains.
- Une écharpe en soi, elle me l'avait montré la semaine dernière. Répondit Alex, en fermant la porte de notre appartement.


Nous étions en retard, mais peu m'importait, Kayla ne s'en offusquerait pas. Nous prîmes le chemin du métro, n'ayant pas encore de voiture, et arrivâmes 10 minutes plus tard dans l'appartement de la jeune femme. Elle ne tarda pas à nous ouvrir alors que je sonnais. Comme à son habitude, elle portait une robe décolté, laissant apperçevoir des formes généreuses. Ses longs cheveux blonds étaient parfaitement bouclés, comme le voulait la nouvelle mode ces derniers temps. Dans un sourire, elle me salua chaleureusement alors qu'elle prenait Alex dans ses bras. Ces deux là n'avaient pas perdus en amitié avec le temps, au contraire. Elle nous conduisit dans le salon, où plusieurs de ses invités s'y trouvaient, y compris mon cousin.


La soirée passait, et la fête battait son plein, même si j'avais envie de rentrer. Mais voir Alexander rire et parler si inteligiblement me plaisait, alors je patientais. Lorsqu'il parlait de littérature, ses yeux pétillaient d'une certaine malice. Il aimait les mots. Il aimait jouer avec les mots pour en faire des phrases magnifiques. Et je ne pouvais m'empecher de me dire que j'étais son compagnon. Un énorme sourire de fierté étira mes lèvres alors que je me resservais un verre, et Kayla profita de cet instant sans Alex pour venir me parler.

- Je suis contente que ça aille mieux entre Alex et toi...Me dit-elle dans un petit sourire.


Je fronçais les sourcils, surpris.

- Qu'est-ce que tu racontes, ça a toujours été. Dis-je, étonné.
- Oh tu sais bien, vos vendredi soir, « libres ».


Elle avait souligné le dernier mot par des guillements invisibles. Alors Alexander n'avait pas pû tenir sa langue. Voyant mon air contrarié, elle rajouta.

- Enfin, maintenant c'est du passé ! Je suis bien heureuse de retrouver mon appartement le vendredi soir !


Je tournais la tête vers elle, surpris. C'est à ce moment là, qu'Alexander fit tomber un verre, renversant tout l'alcool sur le parquet. Mon attention se porta alors sur lui, les épaules tendus. Alex était nerveux, et une rage énorme s'empara de moi alors que j'en devinais la raison. Il se releva, après avoir épongé, et m'envoya un regard désolé.

- On rentre. Lui dis-je dans un regard noir.


Je me retournais et embrassais Kayla, lui souhaitant encore un bon anniversaire. N'attendant pas mon amant, je sortis de l'appartement tentant de me calmer. Je me sentais trahis, blesser. J'avais surtout peur de reconnaître la vérité. Je marchais d'un pas décidé vers la première station de métro qui vennait, Alex sur mes talons.

- Je pense que ce n'est pas ce soir que je vais te faire grimper aux rideaux, n'est-ce pas ?


Je fis alors volte-face, le faisant sursauter.

- Tu te fous vraiment de moi ! M'écriais-je hors de moi.
- Zach...Souffla-t'il penaud, je suis désolé.
- Tous les vendredi, tous ce que tu me racontais ! C'était que des mensonges !
- Je...
- Comment t'as pu faire ça ! Criais-je de plus en plus énervé.
- Ecoutes...Je comprenais que tu voulais avoir un peu plus d'expériences, mais...Mais moi, je pouvais pas, dit-il haussant le ton à son tour, et je savais que si je ne me pliais pas aux règles, tu ne voudrais pas faire ce dont tu avais envie, et je voulais pas que tu m'en veuilles alors....
- Tu m'as raconté des bobards !


Aujourd'hui, je me rends compte que ces explications me suffisaient. Que je n'avais rien à lui pardonner, et que si j'avais été moins naif, j'aurais surement fait la même chose. Mais à l'époque, j'avais l'impression qu'il s'était joué de moi. L'impression qu'il prenait mon envie de liberté pour un caprice, même si c'était le cas. Ça me rendait fou. Il n'avait pas joué le jeu de son côté, et ça me donnait l'impression d'avoir fauté, de l'avoir trompé sans le savoir. Ce soir là, je me suis mis en colère comme jamais Alexander ne m'avait vu. Et lorsque je n'avais plus assez de voix pour crier, je me suis mis à pleurer. Une vague de dégout s'est emparé de moi. Contre moi. Et ma première pensée fut : C'est à cause de lui. J'en voulais à Alexander...

- J'ai besoin d'être seul. Tranchais-je, les larmes aux yeux.
- Zach...Murmura-t'il, de plus en plus paniqué.
- Rentres à l'appart, je ne sais pas quand je rentrerais.


Il fit un pas vers moi, et voulu poser sa main sur ma joue, mais je tournais la tête dans l'autre sens. Ses bras retombèrent dans l'autre sens, et je m'autorisais à un regard. Ses émeraudes avaient perdues leurs éclats, et ses yeux devenaient rouges.

- Ok...Souffla-t'il mettant les mains dans ses poches, fais attention...


Il passa près de moi, et s'arreta, la tête basse.

- Je t'aime zach...Je...


un soupire franchit le barrage de ses lèvres.

- Je t'aime. Répéta-t'il, avant de prendre le métro.


J'entendis les portes se fermer, et ce fut à cet instant que je m'autorisais à me retourner. Je le vis alors assis sur une banquette, les coudes sur les genoux, et les mais sur ses yeux. Il pleurait. Et comme un idiot je restais inssenssible à cela.


**


Je sentais l'alcool monter de plus en plus. Mais j'avais décidé de ne pas m'arréter. J'évacuais ma colère comme je pouvais.

- Un autre wisky s'il vous plait.


Le serveur ne dit rien, et obéit. Quelque secondes plus tard, un nouveau verre était posé sur le comptoir, et je l'avalais cul sec, fermant les yeux.

- Je croyais que tu ne sortais plus ?


Je ne pris même pas la peine de me retourner. Son odeur, le son de sa voix. Je les connaissais parfaitement. Kevin.

- J'ai changé de programme. Répondis-je, la voix enroué par l'alcool.
- Je peux m'assoir ? Demanda-t'il, posant sa veste sur le comptoir.


J'haussais les épaules, et recommandais un verre. Kevin tira un tabouret et s'asseilla, posant ses coudes sur la table. Il commanda un martini, puis se tourna vers moi, ses yeux séducteurs parcourant sans aucune pudeur sur corps.

- Tu t'es disputé avec ton copain ? Me fit-il après un moment.


Je lâchais un rire ironique. L'alcool m'embrouyait les idées et je ne réfléchissais plus vraiment à ce que je disais, ni à ce que je pensais.

- Si j'ai commençer ces vendredi...C'est parce que nous allions faire ce qu'on voulais tous les deux...Si un mec lui plaisait, je voulais qu'il aille le voir, le drague et me le dise...Comme moi je le faisais...ça marchait dans les deux sens !
- Et alors ? Répliqua kevin, ne voyant pas où je voulais en venir.
- Il n'est jamais sortis ! Il passait tout ces vendredi chez sa meilleur amie, alors que moi...Je flirtais avec toi.


Je pris ma tête entre mes mains. Je me sentais coupable. J'avais l'impression de l'avoir trahi et cela me mettait hors de moi. J'entendis Kevin soupirer, et me prendre la main, m'amenant sur la piste de danse. Ses bras se refermèrent autour de mon cou alors qu'il se collait à moi. Je fermais les yeux, et me mis à danser sous le rytme de la musique. Je sentis le souffle de Kevin parcourrir la peau de mon cou, me provoquant de légers frissons.

- C'est pour ça que tu t'énerves ? Parce qu'il n'a pas flirter avec quelqu'un d'autre ?


Les lèvres de Kevin se posèrent sur mon cou, et je ne fis rien pour l'arrêter. Mes yeux fermés ne voulaient plus s'ouvrir, et mes bras ne m'obéissaient plus.

- Ou alors c'est parce que toi tu étais à deux doigts de le tromper et que lui n'y à même pas penser...


Ses lèvres remontèrent le long de ma machoire. J'avais l'impression de flotter, de ne plus rien avoir autour de moi. Plus de problème, plus de pression...Plus de limite. La main de Kevin remonta le long de mes côtes, de mon buste, de mon cou, et se posa sur ma joue. Ses yeux persants m'hypnotysaient. Des flashs back de la nuit où j'avais révé de lui me revenait. Tout avait été si magnifique si extraordinaire...Kevin me mordit le lobe de l'oreille et un gémissement s'échappa de mes lèvres. J'étais saoûl, et je n'avais plus envie de réfléchir.

- Alors ne réfléchis plus...Murmura Kevin, a quelques milimètres de mes lèvres.


J'avais formulé tout haut ce que j'avais pensé. Mon regard s'ancra dans celui de Kevin comme pour y découvrir une limite. Mais Kevin n'en avait aucune. Il se fichait de ma vie et ne voulait que son bonheur personnel. Il n'a rien dit, rien fait. Et lorsque j'ai posé mes lèvres sur les siennes, lorsque mes bras ont entourés son cou, lorsque ma langue s'est enroulé à la sienne, j'ai sû que je mettais perdu. J'avais résisté tellement longtemps, et quelques verres avaient eu raison de moi.


Dans les bras de Kevin, dans ce bar, dans cette nuit sans étoiles, je n'ai plus pensé à rien. « Je réfléchirais demain » me répétais-je. J'ai succombé. J'ai craqué. Ce fut moi qui fit le premier pas vers Kevin. Moi qui avait pris sa main lorsqu'il me l'avait tendu pour aller chez lui. Moi qui l'avais suivis. J'avais complètement perdu la raison...


Pourtant, quelque chose n'allait pas. Sa bouche sur mon corps ne me faisait pas ressentir ces milles frissons qui me parcourraient lorsqu'Alexander me faisait la même chose. Je ne sentais pas mon coeur s'endiabler lorsque ses doigts carressaient mes formes. Je ne me cambrais pas violemment alors que Kevin me prenait en bouche. Pourquoi n'étais-ce pas aussi magique que dans mon rêve ? Je ne criais pas. Je gémissais à peine. Le regard de Kevin dans le mien n'allumait pas en moi cette étincelle. Le frottement de mes jambes contre ses hanches ne me donnait pas envie de plus. Sa pénétration ne me fit pas serrer les doigts sous le plaisir intense que j'aurais pû ressentir. Non. Ce n'était pas magnifique. Ce n'était pas extraordinaire. Et la réponse à ma question me vint d'un seul coup, alors qu'il entammait ses coups de reins : Ce n'était pas Kevin, l'homme avec qui je voulais faire l'amour. Ce n'était pas Kevin , celui qui me faisait trembler de désir. Ce n'était pas Kevin celui avec qui je voulais passer le restant de mes jours. Ce n'était pas Kevin que j'aimais. Non. C'était Alexander. Et je le trompais.


A cet instant, mon coeur éclata en mille morceaux. Mes yeux laissaient couler un flot de larmes intarissables. Mon dieu, qu'avais-je fait ? J'aimais Alexander plus que tout...Et je le trompais...Un lourd sanglot me secoua et celui-ci retint l'attention de Kevin, qui s'immobilisa, au dessus de moi.

- Qu'est-ce qui se passe ? Fit-il paniqué.
- Arrête, m'écriais-je, ne pouvant m'arrêter de pleurer, je t'en supplie arrête...


Il se retira, les sourcils fronçés, et je me relevais. Je ramenais mes genoux contre mon torse et plongeais ma tête entre mes bras. Mes larmes ne voulaient plus s'arréter, et je me sentais de plus en plus mal.

- Je l'ai trompé...Murmurais-je entre deux sanglots.


Kevin était assis près de moi, et je pouvais sentir son regard.

- Tu es saoûl...Souffla-t'il d'une voix neutre.


Je relevais alors la tête, furieux.

- ça n'explique rien ! Et tu m'as laissé faire ! Jamais je...Commençais-je de plus en plus énervé
- Je t'ai pas forcé ! Me coupa-t'il sur le même ton, tu pouvais me dire non à tout moment !


Je ne répondis rien, replongeant ma tête entre mes bras. J'entendis Kevin soupirer, et se lever.

- Si tu veux continuer ce qu'on a commençer, je suis dans la salle de bain, sinon, tu connais la sortie.


Il se leva, et sortit de la chambre. Sans perdre de temps, je me relevais et me rhabillais à la vas-vite. Les larmes me brouillant la vue, je me pris tous les coins de l'appartement avant de sortir.

***

Dehors, l'air frais me fis un peu de bien, même si le trou de mon coeur s'ouvrait de plus en plus. Je m'asseillais sur le banc le plus proche, et posait ma tête entre mes mains. Devais-je rentrer ? Oui, il le fallait. Devais-je le dire à Alexander ? Oui...Mais je ne pouvais pas. Que ferais Alexander s'il l'apprenait ? Il me quitterais.


Rien que cette pensée me faisait souffrir beaucoup plus. Non, il ne devait pas être au courant. Je me souvins qu'à cet instant, bien qu'une vague de dégout contre moi s'imposait dans mon esprit, je me suis fais une promesse : Jamais plus cela ne se reproduirait. Jamais. Quitte à partir d'ici. Je ferais tout pour le bonheur d'Alexander. Tout.


Essuyant mes larmes d'un coup, je me relevais et pris le métro. J'allais rentrer chez moi, et faire tout mon possible pour qu'il me pardonne.


Je rentrais chez moi au bout de 10 minutes. Passant devant une vitrine, je regardais mon allure. Mes yeux étaient rouges, mais Alexander penserait que c'était dû à notre dispute. Soufflant un bon coup, je rentrais dans mon appartement. Mon regard se posa directement sur notre lit. Vide. Je parcourus alors la piece et m'arrêtais dans la cuisine. Alexander y était assis, les coudes sur la table, et sa tête sur ses mains. Devant lui, posé sur la table, se trouvait un sac de voyage. Rempli.


Mon coeur se mit à battre beaucoup trop vite et je déglutis péniblement. Mes mains devinrent moites et je tentais de trouver son regard, mais il restait fixé le frigidaire.

- Alex...Soufflais-je en m'approchant de lui.
- Tu t'es bien amusé ? Fit-il, d'une voix noire.


Je me figeais alors. C'était impossible. Il ne pouvait pas être au courant.

- Je...Je suis désolé pour tout à l'heure...Balbutiais-je, à toute vitesse, J'étais chez Ayden et...
- ARRETES !


Les larmes me vinrent immédiatement aux yeux. Son regard se posa enfin sur moi. Un regard noir, furieux, mais terriblement triste.

- J'ai pas pû te laisser seul...Dit-il, passant une main sur son visage, alors je suis déscendu du métro et j'en ai pris un autre. J'ai tout de suite pensé que tu serais chez ton cousin, mais tu n'y étais pas.


Je fis un pas vers lui, ayant de plus en plus peur, mais il m'arrêta d'un simple regard.

- Si tu n'étais pas chez ton cousin, alors je pensais que tu devais être chez ton ami...
- Non...Soufflais-je, sentant mes jambes trembler.
- J'y suis allé et...


Un sanglot secoua ses épaules et il baissa la tête. Je ne résitais pas et m'avançais vers lui. Mes genoux cédèrent sous la tension, et je posais ma tête sur ses genoux. J'avais l'espoir de sentir sa main se poser sur ma tête, où juste son regard. Mais rien. Je le dégoutais autant que je me dégoutais.

- Je suis désolé...Réussis-je à prononcer entre mes larmes.
- Je t'ais vu l'embrasser. Lacha-t'il, se levant et allant se mettre à l'autre bout de la piece les bras croisés, juste devant son immeuble je t'ai vu...Tu as couché avec lui n'est-ce pas...
- Non...


C'était sortit tout seul. Je sentais que quelque chose m'échappait. Qu'Alexander allait m'échapper. Et je ne voulait pas.

- Arrêtes de me mentir...Souffla-t'il las.
- Ne me quittes pas.


Je m'etais rapproché de lui et tentait de capter son regard mais lui ne voulait pas.

- Je t'en supplie...Ne me quitte pas...Murmurais-je m'appuyant sur le canapé pour rester debout.
- Pourquoi ? Dit-il, l'air ailleurs. Donne moi une seule bonne raison de ne le pas le faire.
- Parce que je t'aime...


Un rire ironique s'échappa de ses lèvres, et un regard noir s'ancra dans mes yeux.

- Tu m'aimes ? Je ne savais pas que lorsqu'on aimait quelqu'un, on couchait avec une autre personne ! cria—t'il les points sérrés.
- Je t'en supplie pardonnes moi...je t'en supplie...Je t'aime...Je ne sais pas ce qui m'a pris...Je
- Moi je le sais, dit-il la voix dure, Je...Tu as besoin d'expériences...Plus que de simples flirts...


Il s'asseilla sur le canapé, et pris sa tête entre ses mains. J'en profitais immédiatement et vint m'assoir près de lui.

- Je ne peux pas Zach...Murmura-t'il, la voix enroué.
- Je t'en supplie...Je t'aime...Fis-je posant mon front contre son épaule.
- Pendant ces trois années...Je...J'étais fier parce que tu m'avais choisis moi. J'étais fier, parce que j'avais été le seul garçon que tu ais connu...J'étais fier parce que personne ne t'interessait à part moi...Mais...Tu as couché avec quelqu'un d'autre Zach...Tu lui as offert ce que tu ne réservais qu'à moi...Tu t'es offert à lui...Je ne peux pas te regarder sans avoir des images de lui te touchant...Sans le voir t'embrasser, sans t'entendre gémir avec lui...Je ne peux pas...


Un silence s'en suivit. Un silence lourd, ou je savais que l'inéluctable approchait. Un sanglot me secoua et je le sentis frisonner.

- J'aurais dû comprendre que tout allait trop vite...Souffla-t'il, dans une plainte douloureuse.
- Non...


Sans que je ne puisse le retenir, il se leva et se dirrigea ver son sac de voyage. Ma gorge se serra et mes larmes redoublèrent.

- Non, je t'en supplie, pardonnes moi, ne me quitte pas, je ferais tout ce qu'il faut...je t'en supplie.


Mais il ne dit rien, et pris son sac. Sans un mot. Sans un regard. La main sur la poignée, il s'arreta et baissa la tête.

- Il y a quelques heures, j'étais le plus heureux des hommes...Et maintenant...


Un murmure s'échappa de ses lèvres, et si je ne m' étais pas arréter de respirer pour l'écouter, jamais je n'aurais entendu la fin de sa phrase :


- Je regrette d'être tombé amoureux de toi.


Ses mots me détruirent. Mes genoux cédèrent une nouvelle fois et je tombais sur le sol, le corp secoué de sanglots. Ma vue se troubla, mais je pû discerner la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. La fin. Il m'avait quitté. Une détresse immense s'empara de moi et je voulu lui courir après. Mais j'en étais incapable. Mes poings frappèrent le plancher. J'avais mal. Terriblement mal. Je ne vis pas les heures défiler, trop ancré dans mes pleurs, dans mes souvenirs détruits. Peu à peu, je sombrais dans l'abyme que je m'etais moi-même creusé. A quoi bon lutter, me disais-je, Tout était fini... »

Par mai-lynn - Publié dans : Peur De Toi
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mardi 14 avril 2 14 /04 /Avr 01:23
Coucou mes p'tits lou !!!!

J'espère que vous allez bien, et que vous ne m'en voulez pas trop de cette longue attente, mais les études y obligent ^^

Pour ce chapitre, je vous préviens tout de suite, il est court et je ne suis pas vraiment certaine d'avoir réussis à en faire ce que je voulais, à vous de me donner votre avis ^^. Au début, j'ai voulu regrouper deux chapitres en un puis après, je me suis dis que ça serait marant de voir vos réactions à la fin de celui-ci niak niak niak Sadique ? nooon. Mdr, Bref tout ça pour vous dire que le prochain chapitre ne tardera pas, et qu'il marquera une nouvelle page dans la vie de Zach et d'Alex, mais aussi dans celle de Kevin ^^ "Essaye d'éviter les briques là"

Bisous mes p'tits louuuuuuuuu

«  Ainsi commença notre période de couple libre. Au début, je ne le voulais plus. Avoir vu Alexander aussi triste et déçu m'avais refroidit et je passais le plus claire de mon temps à ces côtés, à son plus grand plaisir. Mais ma lubie me revint au bout de quelque temps. Nous avions mis en place une sorte de pacte. Nos sorties libres seraient le Vendredi soir. Lorsque l'un sortait, l'autre devait le faire aussi. Nous avions le droit de flirter, draguer, toucher mais nous avions convenu qu'embrasser et coucher était interdit. Cette expérience n'avait que pour but de me faire découvrir autre chose, pas de nous tromper.


- çe n'est pas vraiment un couple libre ça....Murmurra Kevin, les yeux rivés sur son écran d'ordinateur.
- Ce sont les conditions d'Alexander. Répondis-je, moi aussi concentré.
- Et tu n'as pas bronché...


Je savais que cette réplique était un ressenti. Kevin ne comprenait pas pourquoi Alexander et moi nous étions mis ensemble si jeune. Il ne comprenait pas. C'est ce que je croyais. Kevin était un trouble-fête. Ce qui faisait le malheur des autres, faisait son bonheur.


- Si tu veux, je t'accompagnerais vendredi. Me dit-il, dans un petit sourire en coin.
- Je veux bien, j'avoue que...Je ne sais pas trop comment m'y prendre...Répondis-je, timidement.


Kevin éclata de rire et reposa son regard sur l'écran de l'ordinateur. Mes yeux s'attardaient de plus en plus sur lui, mémorisant chacun de ses détails. Il avait un cicatrice juste en dessous de l'arcade qui avait blanchît avec le temps. Une de ses mêches de cheveux vennait parfois devant ses yeux, et dans un mouvement répétitif, il la replaçait. Un geste devenu machinal. Je trouvais Kevin très beau et au fil du temps, une certaine attirance pour lui s'était dévellopé. Attirance que je n'avouerais jamais à Alex.


**


Trois mois passèrent ainsi. Trois mois pendant lesquels nous éxécutions à la lettre ce que nous avions convenus. Du moins, c'est ce que je croyais. Je sortais tous les vendredi soirs dans des bars, des boites branchées en compagnie de Kevin, et Alexander, ne disait rien faisant de même de son côté. Les débuts avaient été durs, car ma timidité maladive m'en empêchait. Mais entendre Alexander parler de ses soirées me rendaient quelques peu jaloux, et désireux de lui en mettre plus ou moins plein la vue.


Notre couple avait retrouvé une certaine fougue. Nos relations intimes étaient fantastiques, et je n'avais jamais rien ressentis de tels. Nous avions une envie folle de l'autre, envie qui se répétait jusqu'à l'épuisement. N'importe où, n'importe quand convenait, nous avions dépassés cette routine dans laquelle nous étions tombés. Je surprenais Alexander, et j'en étais plus que ravi.


Mais ces élans de fougue, ces choses que j'apprenais...Ce n'était pas des inconnus qui m'en « instruisaient ». Non. C'était Kevin.


Je sortais, je dansais, je flirtais. Mais jamais avec d'autres personnes. Juste Kevin. Cela me convenait, pour moi, je ne faisais rien de mal. J'apprennais. Il ne se passait jamais rien de plus. Mais mon attirance pour Kevin ne faisait qu'augmenter, me frustrant le plus souvent. Je savais que je ne devais pas franchir les limites, mais la tentation était de plus en plus dûre.


Ce soir là, nous étions encore en train de danser, sur une piste de danse où tous les couples dansaient de façons sensuels. Mes bras autours de son cou, les siens sur mes hanches, sa jambe entre les miennes, je le laissais me coller à lui. Je sentais son envie grandissante et cela m'ennivrait. Son visage se rapprochait du mien, et je pouvais sentir son souffle carresser mes lèvres. Mais je ne voulais pas de ça. Je n'appartenais qu'à une seule personne et ce n'était pas Kevin. Relachant mon étreinte autour de son cou, je me reculais, et tentais de retourner m'assoir à ma table, mais la main de Kevin, m'y empécha.


- Tu joues avec le feu Zach...Souffla Kevin, mécontent.
- Si ça te dérange tellement, je trouverais quelqu'un d'autre. Répliquais-je d'une voix calme.


Je l'entendis rigoler et il vint se poster en face de moi. Sa main vint prendre mon menton, m'obligeant à le regarder droit dans les yeux.


- ça fait trois mois qu'on joue la comédie...Je sais très bien que tu meurs d'envie de m'embrasser alors fais-le.


Mes joues prirent une teinte rouge, et je me mis à fuir son regard.


- Tu sais très bien que je ne peux pas...


Un sourire étira ses lèvres.


- Le problème est là...Dit-il en se rapprochant de mes lèvres, Tu dis que tu ne peux pas...Mais ne devrais-tu pas ne pas le vouloir plutôt ?


Je ne répondis rien, incapable de dire quoi que ce soit. Que me racontait-il ? Biensûr que n'avais pas envie de l'embrasser ! Le seul que je voulais vraiment était Alexander. Rageusement, je tappais sur sa main et me retournais. J'étais furieux. Furieux qu'il dise tout haut ce que je pensais tout bas. Je ne voulais pas l'embrasser, je ne pouvais pas. Alors pourquoi faisait-il exprès de me tenter ?


Je pris le premier taxi qui vennait et rentrait chez moi. Les lumières étaient allumés, Alex devait être rentré. Prenant un visage neutre, je rentrais, le découvrant affalé sur le canapé, à moitié assoupi.


- Tu rentres tôt. Me dit-il, dans un sourire.
- Toi aussi. Répondis-je, en enlevant ma veste.
- Il n'y avait personne de vraiment interessant. Fit-il en haussant les épaules, et toi ?
- Pareil.


Alexander ignorait que je passais mes soirées avec Kevin et cela me convenait. J'immaginais très bien les crises de jalousie qu'il me ferait s'il en vennait à l'apprendre. J'allais le retrouver sur le canapé, aimant par dessus tout lorsqu'il me prenait dans ses bras. Ses lèvres se posaient sur mon cou, mes joues. Un sourire ne pouvait s'empecher de s'afficher sur mes lèvres, alors que je callais mes bras sur ses épaules, pour poser mes lèvres sur les siennes. Mes mains s'entremellaient dans ses cheveux avec une tendresse infimes, et je passais au dessus de lui, posant mes genoux de chaque côtés de ses jambes. Les mains d'Alexander vinrent directement se poser sur ma peau, me povoquant un violent frisson.


Pourquoi ressentais-je cette frustration pour Kevin alors qu'il n'y avait qu'Alexander ? Je n'avais pas le droit dêtre comme ça...J'aimais Alexander plus que tout. Il fit taire mes pensées en m'enlevant mon tee-shirt. D'un brusque mouvement, il me renversa sur le canapé et la douceur s'envola, laissant place à de la fougue sans restriction. Je me cambrais, je criais presque. Tout était parfait. Mais lorsque j'ouvris les yeux, ce ne fut pas le visage D'alexander que je vis, et cela me glaça le sang. Kevin était au dessus de moi et prennait du plaisir. J'étais comme paralysé, incapable de bouger. Je sentais les vagues de plaisir me tomber dessus et je m'en voulais. Kevin donna un einième coup de reins, et je ne pû m'empecher de fermer les yeux et de gémir. Mes mains se resserèrent sur ses épaules alors que je tentais de ne pas me laisser aller, mais c'était trop tard, il avait prit le contrôle de mon être. Son souffle chaud dans mon cou, sa main sur ma hanche, son pénis en moi. Il me faisait trembler de désir. Trois mots vinrent sceller mon esprit alors que je me laissais partir, trois mots qui me brisait le coeur : Pardonnes-moi Alex.


**


Il devait être quatre heure du matin, et je ne dormais toujours pas. A mes côtés, dans notre lit, se trouvait Alexander qui dormait paisiblement. Mes yeux se gorgèrent de larmes pour la einième fois en le regardant.


J'avais pensé à Kevin en faisant l'amour. Pourquoi ? Mon coeur se serra. Si Alexander apprenait ça, jamais il ne me le pardonnerait. Même moi, je n'arriverais pas à me le pardonner. Je m'en voulais d'avoir pensé à lui, mais ce qui me tuais encore plus, c'était le plaisir que j'avais ressenti. Un plaisir si puissant, que je n'arrivais toujours pas à m'en remettre. Pourquoi ? Mon coeur n'appartenait qu'à Alexander...Je ne pouvais pas...


Un sanglot me secoua. Sanglot que j'essayais d'etouffer dans ma main sans y parvenir. Je sentis Alexander se lever dans un bond, et mes larmes dégringolèrent de plus belles.


- Zach ! S'écria Alex, surpris, qu'est-ce qui t'arrive ?


Je posais mes mains sur mes yeux par réflexe. Alexander, me prit dans ses bras essayant de me calmer, mais rien n'y faisait. Ce fut finalement au bout d'une heure que j'y réussis. Encerclant mon amant de toutes mes forces, son odeur me calmait, ainsi que ses mains caressant mon dos et ses baisers sur mon épaule.


- Dis moi Zach...Qu'est-ce qui ne va pas...Chuchota-t'il, embrassant ma tempe.
- Rien. Dis-je en resserant ma prise autour de son cou.
- S'il te plait...
- Je t'aime.


Je le sentis sourire contre mon épaule, et il m'obligea à me reculer un peu. Sa main caressa mon visage, dans une douceur dont lui seul avait le don.


- Moi aussi je t'aime, c'est pour ça que ça me fait mal de te voir dans cet état. Qu'est-ce qui se passe ?


Je possais ma tête dans son cou, fermant les yeux et gardant les lèvres scéllées. J'étais décidé à ne rien lui dire. Il était hors de question qu'il le sache. Pour moi, il était évident que plus jamais cela ne se reproduirait.


- J'aimerais qu'on redevienne comme avant...Soufflais-je, posant mes lèvres sur son cou.


Il tourna la tête vers moi, plongeant son regard émeraude dans mes yeux larmoyants. Je pû y voir une étincelle de bonheur dans ceux-ci. Alors c'était ce qu'il attendait de moi ?


- Tu es content ? Demandais-je, surpris, pensant qu'il aurait préféré le contraire.
- Je dois t'avouer que tu me manquais...Souffla-t'il en haussant les épaules.


Un large sourire étira mes lèvres et je me jettais sur sa bouche, l'embrassant à en perdre haleine. Mon coeur battait à cent à l'heure. J'étais heureux, moi aussi. Je ne me pardonnais pas ce que j'avais fait, mais une chose était certaine, plus jamais çela ne se reproduirait. Cette nuit là, nous refîmes l'amour plusieurs fois, et à chaque fois, ce fut Alexander, et personne d'autre."

Par mai-lynn - Publié dans : Peur De Toi
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Samedi 4 avril 6 04 /04 /Avr 10:55

??

Coucou mes p'tits lou !!!

Excusez moi pour cette pause, j'ai pas mal de boulot ces temps-ci avec les greves, blocus...Bref plein de cours à rattraper !

J'ai commencé peur de toi, et si je m'y met par exemple cet aprem mais ce n'est pas sur, je pense la finir bientôt et vous la poster.

Merci beaucoup de votre patience !!!

Bisouuuus !
Par mai-lynn - Publié dans : ?
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Présentation

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus