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Mercredi 22 octobre 3 22 /10 /Oct 22:41
Hey les 'tis lou !!!

Voila ENFIN une maj ^^ j'espère qu'elle vous plaira looool

Bon, un tite mauvaise nouvelle, pour ceux qui attendaient la suite d' A Beautiful Lie, il va falloir attendre encore un petit peu... J'ai le syndrôme de la page blanche, je ne sais pas si c'est la fait que j'ai peur de faire de la m**** (non sarah pas tapper...) ou si c'est en ouvrant le dossier ABL que je réalise vraiment que je vais la faire toute seule...Petit moment de nostalgie malgré tous les ressentis ^^. Enfin bon voila, pour le moment, j'ai un peu de mal à me remettre dedans, du coup, j'espère que vous m'en voudrez pas, mais je préfère me mettre à BI ou PDT, fic sur lesquelles j'ai plus d'inspiration ^^

Allez je vous laisse à la lecture, et je vous fais d'énorme bisouuuuus !

Les yeux des deux hommes dans la caravane s'ouvrirent grand sous le coup de la surprise. Pourtant, même si Amaury n'y comprenait rien, le dernier mot d'Anton ne paraissait pas si inconnu que ça pour Dimitri. Miguel... Ce nom, il était certain de l'avoir déjà entendu quelque part... Il posa alors son regard sur Amary, et son coeur se mit à battre à tout rompre. Il voulait retrouver la mémoire, mais en même temps...En même temps, plus il restait au près du roux, plus il s'attachait à lui. Au point de se demander si sa vie antérieure avait été plus joyeuse que maintenant. Après tout, s'il ne s'en souvenait pas, peut-être était-ce parce qu'il n'était pas nécessaire de s'en rappeler...


– Il s'appelle Dimitri, où es-tu allé chercher ce prénom ? Demanda Amaury, agressivement.


Son frère se retourna et afficha alors un sourire sadique à faire froid dans le dos. Puis il se retourna et disparut entre les arbres de la forêt, laissant une ambiance assez ambiguë dans la caravane. Dimitri ne lâchait pas Amaury du regard, cherchant une quelconque réaction de sa part, mais il n'en fut rien. Le roux se contenta de s'avancer pour refermer la porte, et se retourna, faisant un maigre sourire à Dimitri. Ce dernier resta là quelques instants à le regarder s'activer à préparer le petit-déjeuner. Il ne savait pas quel lien il avait avec Anton, et il ne voulait pas vraiment savoir. Pourtant, une question ne cessait de venir le troubler. S'il connaissait Anton, comment se faisait-il qu'il ne s'en souvienne pas ?


– Tu veux des oeufs Dimitri ? Demanda tout à coup Amaury, une boîte d'oeufs à la main.

– Euh...Non, merci...Fit le brun, revenant à la réalité.


Dans un sourire, Amaury retourna à sa préparation, et Dimitri vint s'asseoir à table. Comment se faisait-il que ce départ ne l'attriste pas ? Il avait bien remarqué qu'entre les deux frères, ce n'était pas l'amour fou, mais de là à ignorer un départ...


– Tu n'es pas triste ? Demanda Dimitri, faiblement.

– De quoi ? Fit Amaury en mettant les croissants dans un plat.

– Que ton frère soit parti... C'est un peu de ma faute...

– Arrête, ça aurait finit par se passer comme ça, que tu sois là ou non, c'est toujours comme ça.


Amaury avait répondu assez agressivement, sans regarder Dimitri. Il avait fini de tout préparer et s'était mis à table. Puis son regard croisa celui du brun, et un sourire vint étirer ses lèvres.


– Et puis comme ça, on retrouve notre tranquilité... Fit-il dans un sourire qui laissa Dimitri rêveur.


Plus le temps passait et plus ils ne cessaient de s'attacher l'un à l'autre, l'un préférant laisser sa mémoire de côté et l'autre sa famille. Sans un mot de plus, ils se mirent à manger, Amaury prenant le journal entre ses mains.


Une heure plus tard, Dimitri se trouvait dans la chambre du roux, refaisant le lit. Mais au moment où il secouait un coussin, celui-ci buta dans une petite boîte à chaussures sur la table de nuit, qui tomba au sol, déversant tout son contenu. Dimitri se baissa immédiatement pour la ramasser, mais son regard se posa sur une photo. Il la prit alors entre ses mains, et la retourna. Il sentit alors son coeur se serrer et un énorme sentiment de jalousie lui tordit l'estomac. Amaury se trouvait en compagnie d'un jeune homme, assez mignon. Ses cheveux blonds étaient plutôt courts, mais assez longs pour bouger avec le vent. Il avait la peau très pâle. Ses yeux marron étaient tachetés de vert et un énorme sourire étirait ses lèvres. Amaury l'enlaçait, et ses lèvres se trouvaient sur la joue du blond. Il regarda alors dans la boîte, et plusieurs autres photos s'y trouvaient.


– Range ça tout de suite ! Fit tout à coup Amaury, entrant dans la pièce.

– Si tu ne voulais pas que je les voie il fallait mettre cette boîte ailleurs ! C'est qui ?!? Répliqua Dimitri, énervé.

– Personne, dit Amaury froid.

– Je ne connais personne qui fasse des photos avec quelqu'un alors qu'il ne le connait même pas! S'exclama Dimitri, sur le même ton.

– Normal, tu es amnésique, non ?


Dimitri prit cette phrase comme un couteau dans le coeur, et se retourna, blessé.


– Excuse-moi...Je...C'est pas ce que je voulais dire...Souffla Amaury, s'approchant de lui.

– Je suis peut-être amnésique, mais je ne suis pas con, j'ai le droit de savoir non ? Surtout après ce qui s'est passé hier... Répondit Dimitri, tristement.


Dans un soupir, Amaury vint s'asseoir près de Dimitri, et prit la photo dans ses mains. Ses doigts vinrent caresser le jeune homme blond, puis son regard se posa dans le vide.


– Il s'appelle Sven... Murmura-t-il, comme s'il avait mal en prononçant ce nom.


Dimitri se rappela alors immédiatement la dispute qui avait eu lieu plus tôt, et son coeur se serra une nouvelle fois en revivant les paroles d'Amaury.


– Il est qui pour toi ? Demanda-t-il, n'osant pas regarder Amaury.

– Il était mon petit ami... Répondit le roux en haussant les épaules

– Et pour Anton ?

– Son petit ami...


Le brun releva immédiatement la tête et essaya de croiser le regard d'Amaury. Mais ce dernier s'était levé et marchait en direction de la sortie.


– Viens... On va aller le voir, fit-il, d'une petite voix.

– Quoi ?!? Fit Dimitri, surpris.

– Tu as raison... Tu as le droit de savoir...


**


Le soleil se tenait bien haut dans le ciel, balayant par ses doux rayons le vent frais provoqué par les chutes d'eau. Cela faisait maintenant un quart d'heure que Dimitri et Amaury marchaient au travers de la forêt dense. Pour Dimitri, c'était un véritable labirynthe alors que pour le roux, retrouver son chemin semblait être un vrai jeu d'enfant. Un craquement suspect, et Dimitri s'approcha un peu plus d'Amaury, ne pouvant s'empêcher de rougir alors que le roux entremêlait ses doigts aux siens. Ils n'avaient pas reparlé du baiser depuis la veille, et bien qu'Amaury lui avait montré qu'il n'attendait que ça, Dimitri ne savait pas trop comment s'y prendre pour lui montrer ses sentiments, surtout avec la photo qu'il avait découverte.


Pris dans ses pensées, il ne vit pas Amaury s'arrêter, et se le prit de plein fouet. Un sourire d'excuse étira ses lèvres et il regarda autour de lui. Avec stupeur, il découvrit qu'ils se trouvaient devant le portail d'un cimetière.


– C'est...le gardien du cimetière ? Demanda innocemment Dimitri.

– Non, il est mort, répondit Amaury, sans émotion.


Dimitri lâcha la main d'Amaury sous l'effet de la surprise, et ce dernier avança seul. Peu à peu, Dimitri reprit ses esprit et le suivit, laissant une distance entre eux. Le brun ne cessait de regarder autour de lui, cherchant un quelconque signe de vie. Mais rien à part plusieurs tombes disposées ici et là. Le cimetière n'était pas grand mais très accueillant. Après avoir tourné plusieurs fois, Amaury se mit à genoux devant une tombe assez petite. La pierre était grise avec de beaux reflets bleus, dessus était gravé en petites lettres : « Un ange a voulu retrouver le ciel, Sven Jorsky, 25 ans ». En dessous, une petite image montrait le jeune homme blond avec un magnifique sourire collé au visage. Le coeur de Dimitri se serra alors qu'il remarquait le regard triste d'Amaury.


Sans un mot, sans un mouvement, Dimitri resta debout, attendant qu'Amaury finisse de se recueillir sur la tombe de celui qu'il avait aimé. Quelques minutes passèrent sans qu'aucun d'eux ne parle. Le soleil haut dans le ciel avait maintenant laissé place à un ciel assez gris, pourtant, la pluie ne tombait pas et le climat restait agréable et doux. Au loin, on pouvait entendre le bruit des chutes d’eau tombant dans le lac.


- Ca fait un an qu'il est décédé, finit par lâcher Amaury faiblement. Nous sortions ensemble depuis quatre ans quand un soir, Anton a débarqué ici. Il avait décidé d'aller étudier dans un pensionnat en France en laissant sa famille de côté au profit de ses études. Lorsqu'il est revenu, il a dit à ma mère que sa famille lui manquait mais j'étais convaincu qu'il nous mentait. Deux jours après son arrivée, je l'ai présenté à Sven. Ce que je n'avais pas prévu ce jour là, c'était que Sven allait tomber amoureux d'Anton. Pendant six mois, ils ont plus ou moins flirté sous mes yeux, et je faisais celui qui ne voyait rien. Puis, un soir d'été, j’ai décidé de demander Sven en mariage.



Amaury passa sa main sur sa joue effaçant la larme qui venait de couler. Dimitri se mit à genoux à son tour et encercla le buste du roux. Sa tête vint se loger dans son cou. Il savait qu'Amaury venait de lui offrir une grande partie de son coeur et de son passé, et il savait aussi que ça avait été difficile. Physiquement, il tenta d'être présent, et de lui apporter tout le soutien nécessaire. Parler de ce chapitre de sa vie permettrait peut-être à Amaury d’enfin tirer un trait là-dessus.


- J'avais tout préparé, reprit Amaury tristement. À l'époque, il n'y avait encore que les fondations de la maison. Ce n'était pas pour lui mais plutôt pour moi, je voulais la construire de mes propres mains et qu'il soit fier de moi. Pour cette demande, j'avais décoré les fondations, mis de la musique, des pétales de roses, des chandelles, tout ce qu'il y avait de plus romantique. Je lui avais donné rendez-vous, et lorsque je l’ai vu arriver, mon coeur s’est mis à battre bien qu'il affichait un regard triste et une mine défaitiste. Il s'est approché de moi et je me suis mis à genoux, et je lui ai fait ma demande. Des larmes se sont mises à couler sur ses joues et dans un premier temps, j'ai cru qu'il pleurait de bonheur. Mais je me trompais. Il s'est alors mis à genoux à son tour et m'a pris dans ses bras et il m'a dit qu'il me quittait pour mon frère. Je me souviens de chaque mot qu'il a prononcé, de chacun de ses gestes. Je me souviens aussi de la douleur qui a vrillé dans mon coeur. De la rage qui m’a paralysé, m'empêchant de lui demander pourquoi. Il est parti comme ça, sans m'en dire plus. Deux jours plus tard, j'ai appris qu'il était mort. Il s'était suicidé en se coupant les veines à l'endroit même où nous avions échangé notre premier baiser.

– Ce n'est pas vraiment la faute d'Anton... n'est-ce pas ? Demanda Dimitri d'une petite voix.

– Quelques heures après que Sven m'a quitté, il est allé voir Anton, en lui disant que nous deux c'était terminé, et qu'il l'aimait. Mais mon frère lui a ri au nez, il lui a dit qu'il s'était servi de lui pour pouvoir m'atteindre, qu'il me détestait, qu'il me haïssait même, qu'il voulait me voir souffrir et qu'il avait réussi.


Choqué, Dimitri ne put rien dire, se contentant de serrer fort dans ses bras un Amaury en larmes. Il comprenait maintenant ce qui provoquait l'animosité entre les deux frères, et il n'avait pas envie d'essayer d'arranger les choses. Amaury avait raison. Involontairement, Anton avait tué Sven. Mais une chose était certaine, ce n'était pas la faute d'Amaury.


Ils restèrent là, assis sur le sol à se tenir dans les bras l'un de l'autre Amaury avait besoin d'une présence auprès de lui et Dimitri était cette présence. Une heure passa avant qu’Amaury daigne se lever. Dimitri fit de même, et main dans la main, ils sortirent du cimetière. Dans un silence calme et serein, ils reprirent le chemin de la maison d'Amaury.


**


Vers la fin de l'après midi, Dimitri se trouvait dans la caravane à zapper sur différentes chaînes de télévision sans vraiment les regarder. Il s'ennuyait ferme alors qu'il entendait Amaury s'activer à construire sa maison. Ce dernier avait passé toute la journée cloîtré dans la maison en construction. C'était pour lui une sorte de détente, un moyen d'évacuer le stress et la tristesse qu'il avait ressentis. Au loin, Dimitri pouvait entendre la radio ainsi que la musique rock que le roux adorait.


Soudainement, Dimitri se leva et se dirigea vers la maison. Il n'était pas vraiment doué de ses mains mais il voulait aider et passer un peu plus de temps aux côtés du roux. Rapidement, et avec émerveillement, il découvrit qu'elle était bien avancée. Bien qu'elle devait encore être rénovée, le brun remarqua qu'en quelques jours, Amaury avait donné beaucoup de lui-même et que dans quelques temps, la maison serait complètement terminée.


Il prit alors l'escalier en bois verni parfaitement terminé, et monta à l'étage. Guidé par le son de la radio, il entra dans la première chambre qu'il trouva, et s'accouda contre l'embrasure de la porte. Dans un sourire, il vit Amory clouer la dernière fenêtre de la maison. Ce dernier bougeait au rythme de la musique, ne se rendant pas compte de la présence du brun. Amusé, Dimitri toussota légèrement et immédiatement, Amaury se retourna, surpris


– Désolé, je ne t'avais pas entendu arriver, s'exclama Amaury, étonné.

– Je m'ennuyais, alors je suis venu voir ce que tu faisais, fit Dimitri dans un sourire.

– Merci, c'est gentil, mais je finis avec cette fenêtre, et je pense avoir terminé pour aujourd'hui.


Amaury se retourna, achevant de placer la fenêtre. Dimitri, quant à lui, vint s'asseoir sur la table qui servait de bureau pour ses plans, ses outils, ses clous... Quelques minutes plus tard, Amaury termina son travail, et c'est avec soulagement qu'il posa son marteau sur la table. Sa main vint se poser sur ses yeux fatigués et il se rapprocha sensiblement de Dimitri, pour son plus grand plaisir.


C'est alors qu'Amaury voulut prendre sa gourde d'eau qui se trouvait derrière Dimitri. Ce dernier ne comprit pas cela, et alors qu'ils pensait qu'Amaury voulait l'embrasser, le brun plaça ses lèvres sur la joue d'Amaury. Le roux, surpris, s'écarta et le regarda immédiatement. Dimitri détourna alors son regard, le rouge aux joues. Dans un sourire, Amaury plaça ses bras autour des hanches du brun et doucement, il approcha ses lèvres. Tout d'abord, il lui donna un simple effleurement. Puis, lorsqu'il vit que le brun avait fermé les yeux, Amaury posa ses lèvres sur les siennes, et lui donna un tendre baiser.


La main de Dimitri vint se poser sur la nuque du roux, et d'une pression, ils intensifièrent le baiser un peu plus. Leurs langues se rencontrèrent immédiatement, s’enroulant encore et encore. Enfiévrés, les deux hommes savouraient l'instant présent, oubliant complètement le reste. Les mains d'Amaury remontèrent le long des hanches de Dimitri pour se poser sur ses côtes et le rapprocher un peu plus contre son torse. Ce baiser, ils l'attendaient tous les deux depuis un moment déjà, sans oser faire le premier pas. Les deux hommes dépassaient les limites, jouant à séduire l'autre un peu plus. Dimitri ne savait pas d'où lui venait cette soudaine assurance, mais il se sentait bien, là, dans les bras du roux. Rapidement, sa main alla se loger dans la chevelure rousse, tandis que l'autre descendait de plus en plus bas, lentement, excitant davantage Amaury, sans le vouloir. Alors qu'elle se glissait sous le tee-shirt d'Amaury, une voix les surprit :


– Je vois qu'on s'amuse bien ici !


Immédiatement, Amaury et Dimitri se séparèrent, comme pris en faute. Tous les deux gênés, ils se retournèrent et découvrirent avec surprise une Amy avec un immense sourire collé au visage. Près d'elle se trouvait James, pas plus choqué, tenant dans l'une de ses mains un panier en osier garni de plats fait maison.


– On souhaitait manger avec vous ce soir, mais je vois que vous êtes occupés, on repassera plus tard, dit Amy tout en faisant un clin d'oeil à Dimitri.

– Non c'est bon, reste... On... Avait fini... S'exclama Dimitri, se remettant debout, le rouge aux joues.

– Alors qu’est-ce que vous nous avez préparé de bon ? Demanda Amaury, tout aussi gêné, s'approchant de James.


Rapidement, Amaury emmena James à l'extérieur de la maison, tous les deux commencèrent une discussion animée. Dimitri les suivit, évitant le regard moqueur de la meilleure amie du roux. Ils arrivèrent dans la caravane, et dans la bonne humeur, ils commencèrent ensemble à mettre la table et à préparer le repas. Dimitri regarda alors Amaury rigoler avec James. Il ne put s'empêcher de sourire. Bien que cette journée avait mal commencé, elle finissait merveilleusement bien.


**


A l'autre bout du Canada, là où les gratte-ciel et le bruit gâchaient le merveilleux paysage, deux hommes assouvissaient leur désir, ne pouvant s'empêcher de penser l'un et l'autre à quelqu'un d'autre.


Anton se trouvait à quatre pattes sur un lit, serrant les poings sur le drap souillé, le visage déformé par le plaisir. Derrière lui, un homme à la carrure assez imposante le pénétrait violemment. Ce n'était pas un acte d'amour, au contraire, c'était un jeu, un jeu pour oublier. Dans un dernier coup de reins, l'homme se soulagea dans le cordon d'Anton. Puis dans un soupir, il se retira et s'allongea sur le dos. Il était blond, les cheveux assez courts. Ses yeux bleus, couleur océan, regardaient le lustre au dessus de lui, sans vraiment le voir. Il leva la main vers la commode près du lit et voulut prendre son paquet de cigarettes, mais au moment où il tendit le bras, il fit tomber un cadre, dont le verre se brisa en milles morceaux.


Immédiatement, l'homme blond se redressa, et attrapa le cadre, comme paniqué. Anton s'assit à son tour et regarda le cadre. C'était une photo de mariage, sur laquelle l'homme blond qui était auprès de lui tenait Dimitri dans ses bras. Ils se trouvaient tous les deux devant une mairie, montrant fièrement leurs deux bagues. Un sourire mauvais étira alors les lèvres du châtain, et une idée germa dans son esprit. Une idée qui le ravissait, car elle allait encore faire souffrir son frère.


- J'ai retrouvé Miguel... Dit Anton, une lueur mauvaise dans les yeux.



Par mai-lynn - Publié dans : A la Derive
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